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Cap21 LRC Toulouse

echos du reseau lercitoyen

Le Rassemblement Citoyen-CAP21 organise les Universités de la citoyenneté à Angers

15 Octobre 2014, 09:13am

Publié par Angers Info

Les universités de la citoyenneté seront conclues à Angers le dimanche 19 à 12h par un discours de Corinne Lepage.

Les universités de la citoyenneté seront conclues à Angers le dimanche 19 à 12h par un discours de Corinne Lepage.

Le Rassemblement Citoyen-CAP21 organise ce week-end au centre des congrès d’Angers les Universités de la citoyenneté qui réuniront représentants des grandes associations de la citoyenneté et représentants des partis se réclamant de l’émergence de la société civile en politique.

C’est la première fois que les représentants de Nouvelles Donne, de Nous Citoyens et du Rassemblement Citoyen se rencontreront pour évoquer l’émergence des mouvements politiques citoyens dans la vie publique. Ils le feront avec les grands acteurs de la société civile que sont le Pacte civique, le laboratoire de l’ESS, les Zèbres et les grands témoins que sont le directeur de la revue Civique Jean Philippe Moinet et le député très engagé sur ces sujets qu’est Jacques Krabal.
C’est dans cette ville symbole qu’aux municipales en mars dernier, une liste issue de la société civile, soutenue par le rassemblement citoyen et menée par Jean Luc Rotureau avait fait plus de 16% des voix au premier tour. Cette performance n’est pas isolée est de nombreuses listes municipales issues de la société civile avait créées la surprise lors de ce scrutin avec notamment la victoire à Montpellier.

Au programme de la manifestation samedi 18 :

- une table ronde Tous Responsables animée par Antoine Héron avec des chefs d’entreprises (Romain Ferrari, Myriam Maestroni et Victor Ferreira) un associatif (Géraud Guibert La fabrique écologique, Antoine Héron ICDD), un journaliste (François Siegel We Demain) et des politiques (François Michel Lambert EELV et Jean Luc Bennahmias FD)
- une table ronde Tous Ensemble qui réunit autour de Bouchera Azzouz des ateliers du féminisme populaire, Laurent Samuel journaliste et Antoine Sfeir essayiste pour évoquer l’impact de la menace islamite sur la société française.
- une table ronde Tous Acteurs animée par Victor Feirreira avec des associatifs (Jo Spiegel du Pacte civique, Farnçois Bernon du labo de l’ESS, Guillaume Villemot des zébres) et des politiques (Jacques Krabal député PRG et le co-président de Nouvelle Donne et le vice président de Nous Citoyens)

Les universités de la citoyenneté seront conclues le dimanche 19 à 12h par un discours de Corinne Lepage.

 

Source : Angers Info

http://www.my-angers.info/10/15/le-rassemblement-citoyen-cap21-organise-les-universites-de-la-citoyennete-a-angers/43480

 

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L’infiltré de la République

12 Octobre 2014, 09:51am

Publié par Nicolas Richen

 

 

 

Comment expliquer une telle emprise du lobby nucléaire ? Les raisons sont nombreuses d’après Corinne Lepage : des conflits d’intérêts entre le secteur public et le secteur privé à la pelle, une Autorité de la sûreté nucléaire tout sauf impartiale, l’absence de commission indépendante, le cumul des mandats chez les élus et les patrons d’entreprise, ainsi que le manque d’indépendance des médias dominants. Et la liste n’est pas exhaustive…

D’après l’auteure de L’État nucléaire, le lobby des « nucléocrates » tente à tout prix d’étouffer un débat de fond sur l’avenir du nucléaire en France. Passer sous silence le coût du nucléaire futur et maintenir le doute quant aux énergies propres et sûres dans l’opinion publique font partie de ses stratégies. Combattre sur le plan juridique les énergies renouvelables en France en est une autre. Corinne Lepage souligne également que les deux plus grandes entreprises d’électricité au monde, GDF Suez et EDF (financées en partie par l’État français), investissent principalement dans les énergies renouvelables à l’étranger, mais continuent de prôner le tout-nucléaire en France.

Fessenheim, le déni du risque ?

L’essai est paru quelques jours avant la publication d’un rapport parlementaire estimant que la fermeture de la centrale de Fessenheim devrait être reportée pour des raisons financières [François Hollande avait promis la fermeture de cette centrale vieillissante fin 2016]. De son côté, Corinne Lepage met en avant « le cumul invraisemblable de risques » d’une centrale initialement construite pour durer jusqu’en 2007. Elle insiste aussi sur le fait qu’EDF a refusé de faire des travaux en raison du «  caractère trop onéreux de ces investissements ». L’ancienne députée européenne croit qu’EDF s’oppose symboliquement à la fermeture de la centrale Fessenheim pour « affirmer son pouvoir sur le politique » et ainsi être en mesure de doubler la durée de vie de son parc électronucléaire.

LEPAGE, Corinne, L’État Nucléaire, Éditions Albin Michel, 2014, 235 p.

LEPAGE, Corinne, L’État Nucléaire, Éditions Albin Michel, 2014, 235 p.

Nicolas Richen

 

Source :  Buzzles

http://buzzles.org/2014/10/11/linfiltre-de-la-republique/

 

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Pourquoi l'indépendance énergétique passe par le photovoltaïque

7 Octobre 2014, 11:55am

Publié par Corinne Lepage

Corinne Lepage

Corinne Lepage

TRIBUNE Corinne Lepage revient sur la nécessité de la transition énergétique et sur les blocage liés à l'"oiligarchie".

 

"Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt". Ce proverbe chinois illustre bien la situation dans laquelle on se trouve sur les questions énergétiques. La société civile a déjà ses yeux tournés vers la Lune, mais se heurte à une "oiligarchie" qui ne veut pas sortir d’un schéma financier qui la tuera, si elle ne sait pas muter. En 2013, dans un rapport, l’Agence internationale de l’énergie atomique présentait un bilan et des perspectives inquiétantes. Les champs existants déclinent en moyenne de 6% par an, et vont conduire à une hausse inévitable et inconnue des investissements.

De surcroît, depuis 2010, nous savons que la production de pétrole conventionnel (les quatre cinquièmes de l’offre actuelle) décroît. En face, d’ici à 2035, la demande de pétrole continuera à croître, de 87 à 101 millions de barils par jour. Même avec une hausse de 34 millions de barils par jour de capacités supplémentaires d’ici à 2020, cela ressemble à un défi insurmontable. La solution est de se tourner vers les pétroles non conventionnels malgré les multiples surcoûts de production induits par des techniques dangereuses. L’industrie se dirige aussi vers les pétroles de schiste, qui ne tiennent pas leurs promesses avec des déclins anticipés.

Un baril à plus de 120 dollars

 

Afin de pouvoir assurer le développement de ces nouvelles extractions, le prix du baril de brent va devoir dépasser  les 120 dollars. Le problème ? Dès qu’il passe au-dessus de 100 dollars, la demande se contracte et nuit au développement de l’industrie. Alors que la société civile avance et demande un changement de monde, pour l’instant, cette industrie reste sur son système sans trop tenir comptes des dégâts qu’elle cause, les "externalités". Pour combien de temps encore ?

La conséquence de la condamnation pour la marée noire de l’Amoco Cadiz avait conduit à un lobbying industriel auprès des Etats pour mettre en place une convention internationale afin de limiter les indemnisations. En 2012, la Cour de cassation de Paris faisait tomber un pan entier de cette convention. Pour Deepwater Horizon, BP doit payer 42 milliards de dollars. En revanche, la justice ne s’est pas encore penchée sur
la responsabilité de cette industrie sur le réchauffement climatique. Cela aurait pu être le cas lors de Katrina ou Sandy, mais ce n’est que partie remise faute d’un lien de causalité à un événement précis.

Les conséquences des retombées financières

Enfin, l’industrie pétrolière est soumise à une forte pression liée aux conséquences des retombées financières. Qatar, Arabie saoudite, Iran, Russie : la dimension géopolitique de l’or noir et ses conséquences sont de moins en moins acceptables pour les opinions publiques. Ainsi, la tentative d’indépendance énergétique par le biais des gaz de schiste aux Etats-Unis a pour conséquence un rééquilibrage de la diplomatie américaine. En termes de politique interne, le débat sur l’énergie a tenu une place importante lors du référendum pour l’indépendance écossaise face à Londres. Mais la réelle indépendance énergétique n’est pas celle qui se base sur du fossile. La vraie indépendance est celle du soleil, du vent, de l’eau, de la mer et de la terre. A ce jour, l’énergie la moins chère pour 4 milliards d’habitants sur cette planète est le photovoltaïque. Quand les énergies renouvelables voient leurs prix baisser, les énergies fossiles – sans prendre en compte l’intégralité des externalités – ne font inexorablement que tendre à la hausse, surtout en prenant en compte les nécessaires investissements à venir.

Ce n’est pas une lubie d’écologiste de soutenir la transition énergétique, mais bel et bien le cœur des questions économiques et sociales. Et c’est une réalité. L’an dernier, 58 % des capacités installées en Chine étaient dans le renouvelable, contre 42 % pour le charbon, le gaz, le nucléaire et le pétrole. En 2001, les mêmes niveaux étaient respectivement de 19 et 81 %. Les facteurs démographiques, climatiques, économiques et sociaux sont prédéterminants sur l’évolution de notre mix énergétique mondial. Les pays en développement se passent des réseaux centralisés pour aller directement vers la décentralisation énergétique. La société civile est en avance sur ces thèmes, par rapport aux politiques et aux tenants d’un système qui tente de s’accrocher à un modèle révolu. 

Par Corinne Lepage, avocate, ex-ministre de l'Environnement, présidente du Rassemblement citoyen. 

 

Source : Challenges

http://www.challenges.fr/tribunes/20141007.CHA8610/pourquoi-l-independance-energetique-passe-par-le-photovoltaique.html

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Une loi de prolongation du nucléaire #LTE

3 Octobre 2014, 17:09pm

Publié par DNA

Corinne Lepage

Corinne Lepage

Votre livre, L’État nucléaire , sonne comme un aveu d’impuissance …

«Ce n’est pas un aveu d’impuissance, je pense qu’on peut faire autrement. Mais dans l’organisation actuelle, s’il n’y a pas de modification des rapports de force, il ne se passera rien. »

Réduire la part du nucléaire comme le prévoit le projet sur la transition énergétique ne sert à rien ?

« On le dit, mais on ne va pas le faire. Quels sont les moyens que se donne l’État ? Aucun. »

L’objectif de 34 % d’énergie d’origine renouvelable à l’horizon 2025 n’est pas réaliste ?

« Les Grenelle 1 et 2 fixent des objectifs à 23 % d’énergie renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2020. En 2014, on est encore à 16 %. Tout le monde sait qu’on n’y arrivera pas. Là, on nous dit 34 %. C’est très réaliste, compatible avec ce qui se fait ailleurs en Europe, compatible avec nos engagements européens. Mais on fait comment ? Il y a un problème de logique économique, parce qu’on maintient l’idée qu’il faut continuer à réinvestir sur le nucléaire. Implicitement, cette loi est une loi de prolongation du nucléaire. Il y a des objectifs à 2050 sur les énergies renouvelables, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, sur la réduction de la consommation énergétique, mais rien sur le nucléaire à part cet horizon à 2025. Admettons qu’on soit à 50 % en 2025. En 2030, on est à quoi ? À 45 ou 55 ? On n’en sait rien. »

Ségolène Royal n’a donc aucune chance d’y arriver ?

« Elle est très déterminée, mais elle est un peu seule. Elle joue assez finement. Elle essaie de ne pas braquer les projecteurs sur ce sujet-là parce qu’elle sait que sa marge de manœuvre est très étroite. »

S’éloigner du « tout nucléaire », c’est possible ?

« Il y a dans la loi des choses qui permettent de le faire, à condition qu’elles soient renforcées. Je pense au volet de la décentralisation énergétique. Si on donne réellement aux collectivités locales et aux individus la possibilité de produire leur électricité et de la gérer, c’est fini pour le nucléaire en France. C’est pour ça qu’ils essaient de multiplier les verrous. En Allemagne, 50 % de la production d’électricité est détenue par des particuliers ou des collectivités, pas par des grandes entreprises. C’est une relance de l’activité économique locale formidable. Le jour où vous aurez 250 000 emplois dans le renouvelable et l’efficacité énergétique et seulement 90 000 dans le nucléaire, on parlera différemment. »

L’État nucléaire , Corinne Lepage (Albin Michel).

 

Source : Dernières nouvelles d'Alsace

http://www.dna.fr/politique/2014/10/01/une-loi-de-prolongation-du-nucleaire

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Groupe RRDP - Transition énergétique #LTE

1 Octobre 2014, 16:31pm

Publié par Jacques Krabal

 

1er octobre 2014 - Jacques Krabal intervient lors de la discussion générale sur le Projet de Loi Transition énergétique.

 

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