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Cap21 LRC Toulouse

europeenne 2024

Corinne Lepage soutient la liste Ecologie Positive & Territoires de Yann Wehrling

21 Mars 2024, 16:22pm

Publié par Corinne Lepage

Corinne Lepage soutient la liste Ecologie Positive & Territoires de Yann Wehrling

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Favoriser les producteurs locaux et les productions locales

29 Février 2024, 17:56pm

Publié par Écologie Positive & Territoires

Favoriser les producteurs locaux et les productions locales

Nous souhaitons créer un chèque alimentation pour les foyers les plus démunis, notamment pour les fruits et légumes frais de saison et produits en France. Cette mesure pourrait également se transformer en appui renforcé aux épiceries sociales afin de leur faciliter leur approvisionnement en fruits et légumes de saison et locaux.

Depuis longtemps pointées du doigt comme un frein au recours par la commande publique de biens au bilan environnemental important, nous nous battrons pour faire, plus encore que cela n'a été fait, évoluer les règles européennes des marchés publics pour les rendre très incitatifs dans le recours aux circuits courts, notamment alimentaires.

Enfin, nous demandons que la loi Egalim qui impose 80% de produits issus de circuits courts dans la restauration collective et 50% de Bio soit pleinement mise en application.

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Simplifier l'agriculture par la régionalisation

29 Février 2024, 17:46pm

Publié par Écologie Positive & Territoires

Simplifier l'agriculture par la régionalisation

Constat :
Parmi les autres revendications des agriculteurs, celle consistant à réduire les lourdeurs administratives. Avouons que ce problème est tristement général, et ils ne sont pas les seuls à en souffrir. L'administration française n'aide pas, ce n'est pas nouveau. Mais quand ces lourdeurs finissent par emporter les actions environnementales, on en vient à penser que pour reculer sur l'environnement, le plus simple est de demander à une administration d'Etat de s'en mêler. Ma Prim renov n'est pas utilisée par les français ... parce que c'est trop compliqué. Les pêcheurs à qui on a demandé – à juste titre – de ne pas pêcher pendant la période de reproduction des dauphins – n'ont aucune indemnisation car l'Etat n'a pas encore fait les formulaires. Les agriculteurs sont poursuivis comme des délinquants quand ils ne respectent pas des mesures environnementales alors qu'ils ne sont pas nécessairement hostiles à ces mesures… évidemment ils finissent par les détester. Quel pouvoir politique s'attaquera à ce mal très français ? Ce gouvernement ne semble pas avoir décidé de s'en soucier. Le remaniement récent, pourtant présenté comme un renouveau sans pareil, n'a pas osé faire de cette question une priorité. Pas de ministre en charge de la simplification. En réalité, loin d'avoir conscience de cette situation, la majorité actuelle est la plus centralisatrice que la France ait connu depuis longtemps. Quant aux annonces du Premier Ministre en réponse à la colère des agriculteurs, c'est comme si la sévérité sur les mesures environnementales avait permis de masquer l'absence quasi totale de mesure de simplification administrative. 

Décentraliser la politique agricole dans les Régions.

Nous appelons donc à des réponses globales sur la simplification et pour nous la réponse, elle est dans une décentralisation sincère, notamment des politiques agricoles, à l'instar de ce qui se pratique en Allemagne où les landers gèrent, en grande autonomie, de larges pans de la PAC. La PAC de 2023 est originale dans sa mise en oeuvre. Pour pallier le manque d'adaptation aux particularités territoriales, la PAC délègue désormais aux Etats Membres cette mise en oeuvre via un PSN Plan Stratégique National proposé par les EM et soumis à validation de l'UE. Nous pourrions défendre un PSR (Régional) associé au PSN et avec un droit de regard du Comité Européen des Régions.

Remise à plat des contrôles et des sanctions, trop nombreux et trop lourds. Le fil rouge : l'efficacité des services de contrôle, la bonne coordination entre tous les services, leur rôle pédagogique, et un contre pouvoir en associant les Régions aux décisions de sanction.

Autrement dit que l'Etat sache se délester de toutes ces politiques publiques qu'il pourrait transférer de manière exclusive aux collectivités locales. Quand on veut tout faire, on fait tout mal. Que l'Etat se concentre sur le régalien (où il est aujourd'hui défaillant) et qu'il laisse aux collectivités les politiques de proximité.

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Agriculture et préservation de l'environnement

29 Février 2024, 17:39pm

Publié par Écologie Positive & Territoires

Agriculture et préservation de l'environnement

Piloter au niveau européen (et non plus seulement français) la baisse des pesticides de 50%, notamment les plus dangereux pour la santé humaine et la biodiversité.

En premier lieu, la question de la baisse des pesticides de 50%, notamment les plus dangereux pour la santé humaine et la biodiversité, reste un sujet qui répond d'ailleurs à des engagements pris au niveau international (COP15 biodiversité). Ce sujet doit impérativement être pris sous l'angle de la science. Nous ne souhaitons évidemment pas y renoncer. Mais là encore, quand le monde agricole demande que les interdictions ne soient pas prononcées dans qu'il n'y ait de solutions alternatives, nous ne pouvons que l'entendre. 

Développer beaucoup plus fortement la recherche et la collaboration avec les laboratoires dédiés pour trouver des alternatives et des solutions. 

Dès lors, les 250 millions d'euros annoncés pour la recherche d'alternatives doit non seulement se faire en pleine concertation avec les programmes de recherches conduits au niveau européen et avec nos voisins européens. Les alternatives qui marchent ailleurs, marcheront chez nous … et vice-versa. L'enjeu est tel qu'une recherche « franco-française » n'aurait aucun sens. Et surtout, nous demandons la pleine transparence sur les programmes de recherche et les avancées. Le pilotage de ce fonds doit être ouvert, et associer tout le monde agricole et les ONG environnementales afin que soient validées en toute transparence les priorités des programmes de recherche et les progrès accomplis.

Ajoutons sur ce même sujet que nous entendions l'agacement d'un monde agricole français qui ne comprend pas que notre pays se dote d'une réglementation environnementale plus ambitieuse que ce qui est décidé au niveau européen. Cette méthode, si elle peut plaire aux écologistes que nous sommes, crée des distorsions de concurrence avec nos voisins au sein même de l'Union européen et met en péril, de fait, nos réglementations. Restons-en à ce qui prévaut au niveau de l'Union européenne. Il sera de notre responsabilité en tant qu'élus au Parlement européen d'améliorer ces règles. En l'occurrence, l'abandon de l'indicateur NODU est l'application de cette logique qu'il faut raisonnablement accepter. Cet abandon se fait au profit d'un indicateur européen qui est certes moins bon que le NODU. Pour autant, cette décision voulue par le monde agricole doit nous inviter maintenant à œuvrer pour que l'indicateur européen soit amélioré. C'est ce que nous nous engageons à faire au Parlement européen.

Nous pensons par ailleurs que, dans une méthode qui doit être celle d'une élaboration des solutions par les agriculteurs eux-mêmes, nous devons promouvoir toutes les formes qui auront pour résultat d'améliorer la résilience au changement climatique et l'état de la biodiversité (agroforesterie, agro-écologie, …). "Notre Europe" ne peut être qu'une Europe des règlements. Elle doit être aussi une Europe des solutions (par des programmes de recherche pour innover) et des projets (l'Europe doit accompagner la substitution vers ces solutions innovantes). Les objectifs à atteindre doivent se programmer à moyen terme (5 à 10 ans), au niveau européen d'abord, mais avec une mise en oeuvre négociée au niveau régional en donnant de larges capacités aux agriculteurs de définir eux-mêmes, par filière, les moyens et solutions qu'ils choisissent pour atteindre les objectifs environnementaux européens.

Interdire l'importation de produits – notamment alimentaires – qui ne respectent pas nos normes environnementales.

Cette demande légitime faite à nos agriculteurs de respecter des normes environnementales dans leurs productions ne tient que si nous mettons fin aux intolérables importations de denrées agricoles, produites sur d'autres continents, qui ne respectent pas nos mêmes environnementales. C'est évidemment aussi hypocrite qu'inacceptable. La logique française et européenne de réduction de certaines productions alimentaires en acceptant les importations ressemble à la désindustrialisation programmée il y a quelques décennies et sur laquelle nous tentons aujourd'hui difficilement de revenir. Produire chez nous selon des normes environnementales et sociales est absolument nécessaire. Mais comment accepter de faire venir d'ailleurs ce que nous ne voulons plus produire ? Notre approche de l'écologie accepte de produire et consommer imparfaitement chez nous car nous voulons transformer notre agriculture dans une optique de résilience et de souveraineté alimentaire européenne. Cela implique donc de changer de doctrine au niveau européen : le libre échange n'est pas un objectif en lui-même. Le marché mondial libre ne produit les effets espérés que s'il est « non faussé ». Nous devons alors protéger nos productions, soumises à des réglementations environnementales qui ne s'appliquent pas ailleurs. Ainsi, c'est évidemment une bonne chose de mettre son veto à la signature du traité de libre-échange avec l'Amérique du Sud, dit Mercosur. Et il faudra aller plus loin. La force du marché européen tient à son attractivité. Nous devons utiliser celle-ci pour inciter les autres Etats producteurs non européens à respecter les mêmes règles. Nous avons commencé à le faire avec les dispositions de la « taxe carbone aux frontières » ou des dispositions relatives à la « déforestation tropicale importée ». Dans l'esprit, ce sont deux politiques européennes nouvelles qui sont les premiers pas d'une régulation environnementale et sociale du marché libre et mondial auquel l'Union Européenne (et le monde) tient. Nous nous engageons à nous battre pour demander une régulation implacable pour toute importation de produits – notamment alimentaires – qui ne respecte pas nos normes environnementales. Cette régulation peut avoir deux formes : l'interdiction pure et simple qui a notre préférence mais qui aura des répercussions en terme de rétorsion sur nos propres exportations. L'autre solution est celle des taxes douanières. En effet, voir que les fruits et légumes de saison produits près de chez nous sont souvent plus chers que la viande et le poisson, ou les produits transformés ou importés de l'autre bout de la planète est ahurissant.

Promouvoir - en accord avec le monde agricole - des nouveaux modèles tels que l'agroforesterie et l'agro-écologie, et tout modèle qui s'adapte aux changements climatiques et aux impératifs de préservation de la biodiversité.

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Un revenu minimum pour tous les agriculteurs !

29 Février 2024, 17:34pm

Publié par Écologie Positive & Territoires

Un revenu minimum pour tous les agriculteurs !

Constat :

Pour un métier essentiel comme celui d'agriculteur, la société doit accepter quelques changements. Le premier est sociétal. Au risque de paraître impopulaire, nous pensons que nous ne payons pas le juste prix de nos aliments. Nous souhaitons que la démagogie opérée par la grande distribution cesse de se faire sur le dos des agriculteurs. Les ménages français ont divisé par deux en 50 ans la part de leur budget consacré à l'alimentation, au profit, entre autres, de la téléphonie mobile et des nouvelles technologies. Est-il plus essentiel de se nourrir ou d'avoir des likes ? Bien entendu, on nous rétorquera que les plus démunis feraient les frais d'une telle idée. Mais la réponse est pourtant évidente...

 

Un chèque alimentation pour les foyers les plus démunis, notamment pour les fruits et légumes frais de saison et produits en France

Il est en effet aberrant de constater que des fruits et légumes frais soient plus chers que de la viande ou du poisson importés. Un poulet sur deux est aujourd'hui importé… et ce poulet importé n'est malheureusement pas le plus cher, bien au contraire… et c'est bien normal puisqu'il ne subit pas les mêmes contraintes que celui produit chez nous !

 

Interdire à la grande distribution d'acheter les produits agricoles en dessous du coût de production des agriculteurs

Le gouvernement avait par ailleurs assuré plus de sévérité dans le respect de la loi Egalim, à savoir que la grande distribution paie le juste prix aux agriculteurs. Ces annonces, qu'en est-il aujourd'hui ? Visiblement rien. Après avoir refusé d'envisager cette mesure, le Président l'a annoncé den ouverture du Salon. Après tant de cafouillages, qu'en sera-t-il réellement ?

 

Assurer via la PAC un revenu minimum garanti pour chaque agriculteur au moins égal au SMIC

Les neuf milliards et demi d'euros de la PAC n'assurent pas le minimum vital pour tous les agriculteurs. C'est évidemment incompréhensible. Nous souhaitons qu'il ne soit plus possible de découvrir qu'un agriculteur ait des revenus qui le mette sous le seuil de pauvreté. Nous souhaitons de plus que ce minimum soit doté d'un bonus d'une mise en place accélérée et renforcée du « paiement pour service environnemental », inscrit dans les principes de la PAC mais qui, dans les faits, reste théorique.

 

Les agriculteurs doivent percevoir une rémunération supplémentaire en cas d'actions augmentant la captation de carbone.

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