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Cap21 LRC Toulouse

#FR2017 sondage auprès des abstentionnistes

30 Octobre 2015, 16:03pm

 

 

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Elisabeth Belaubre est la rédac’chef de la semaine

29 Octobre 2015, 12:01pm

Publié par Elisabeth Belaubre

Elisabeth Belaubre, la muse de la Galerie ZunZun

Elisabeth Belaubre, la muse de la Galerie ZunZun

Ancienne adjointe à la mairie de Toulouse, sous le mandat de Pierre Cohen, puis candidate aux dernières élections municipales, Elisabeth Belaubre a laissé un temps la politique de côté pour se consacrer à un autre projet : l’ouverture de la galerie d’art Zunzun dans le quartier Jean Jaurès. Un lieu qui prend la forme d’un café culturel où sont exposés des artistes connus ou émergents, de Toulouse et d’ailleurs. Le tout sous l’œil du parrain de la galerie, l’artiste madrilène Javier Banegas.

 

PLB ou 3ème Ligne : un métro peut en cacher un autre à Labège

Je n’aurais défendu aucun des deux projets !

La 3ème ligne de métro me parait être un projet extrêmement coûteux et ne résoudra pas le problème des transports en commun. Il y a une urgence à développer une offre efficace.

Je fais le même reproche sur le Prolongement de la Ligne B jusqu’à Labège, qui propose un service très ciblé et réduit.

Pendant la campagne des municipales, j’avais défendu un projet de micro-bus, qui permettait à la fois de relier les quartiers toulousains mais aussi les villes de l’agglomération entre elles. C’est une question de bon sens. L’idée avait beaucoup amusé au début de la campagne mais avait fini par être entendue. J’avais rencontré les deux candidats Jean-Luc Moudenc et Pierre Cohen, entre les deux tours, et ils s’étaient engagés à reprendre le projet. Si on travaille sur un bon maillage, en collaboration avec les associations de quartier, on pourrait éliminer la voiture du centre-ville en deux ans.

 

Air France : les salariés toulousains sont inquiets

Fin 2011, j’ai assisté à une réunion avec des dirigeants d’Air France qui nous ont expliqué qu’il fallait ouvrir plus de lignes, plus de destinations au départ de Toulouse et augmenter les vols de nuit. Moi qui étais très préoccupée par le problème des nuisances sonores pour les riverains, cela m’avait interpellée.

En tant qu’écologiste, je pense que nous sommes dans un monde où les moyens modernes de communication font que les gens ont moins besoin de prendre l’avion. Les dirigeants d’Air France, ces grands patrons qui pensent tout savoir mieux que tout le monde, se sont trompés ! Qui leur dit ? Est-ce que cela aura des répercussions sur leur salaire ou sur leurs primes ? Je ne cautionne pas la violence qui a eu lieu lors des négociations avec les salariés. Mais on peut comprendre l’exaspération dans cette affaire.

 

Les avocats toulousains en colère

Madame Taubira est en train de revenir en arrière sur la réforme de l’aide juridictionnelle. C’est un sujet très important, qui ouvre la boîte de Pandore. Je ne veux pas taper sur la ministre, elle essaye de faire au mieux. Mais l’aide juridictionnelle pose problème, dans sa forme. Je vais faire le parallèle avec les enseignants. J’ai été professeure, donc je connais bien le sujet. Les jeunes profs qui sortent de l’école sont envoyés dans les banlieues les plus difficiles, où les élèves sont désorientés. Ils auraient besoin de professeurs agrégés qui ont de l’expérience. De la même façon, les jeunes avocats commencent souvent leur carrière avec des dossiers de l’aide juridictionnelle. Je pense qu’on devrait imposer aux avocats expérimentés de consacrer une partie de leur temps à ces dossiers.

 

Fin de Metronews Toulouse, quid de la presse gratuite ?

Toulouse est mal pourvue en presse indépendante. La fermeture de nombreux médias n’a fait qu’aggraver la situation.

J’ai toujours eu de bonnes relations avec les journalistes de la presse gratuite, qui sont souvent plus présents sur le terrain, plus ouverts, et plus neutres. Mais on peut tout de même se demander si la presse indépendante existe vraiment. Le financement par la publicité (comme c’est le cas pour les gratuits), lie forcément les journaux. Il faut trouver d’autres moyens de soutenir la presse plurielle. Là-dessus, les élus ont leur rôle à jouer, notamment avec les annonces légales. La municipalité, par exemple, pourrait décider de répartir ces annonces entre les journaux, en estimant que la pluralité de la presse est vitale pour la démocratie.

Quand on est maire de Toulouse, on a des moyens d’action. Il faut arrêter de dire qu’on ne peut pas faire les choses. C’est ce discours qui fait monter le FN.

 

Coralie Bombail

 

Source : Le Journal Toulousain

http://www.lejournaltoulousain.fr/societe/elisabeth-belaubre-est-la-redacchef-de-la-semaine-43215

 

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Communiqué de presse

17 Octobre 2015, 16:03pm


Génération Ecologie, présidé par Yves Pietrasanta et CAP21/Le Rassemblement Citoyen, présidé par Corinne Lepage, les deux plus anciens mouvements d’écologie politique en France, ne participeront pas au Congrès Fondateur de l’Union des Démocrates et Ecologistes, UDE, qui ne réunit que d'anciens Verts, ne donne pas sa place à la société civile et ne précise pas son projet.

 


CAP21 Le Rassemblement Citoyen et Génération Ecologie proposent en revanche d’étudier un partenariat, avec l'UDE, sur les problématiques écologiques notamment, et avec ses membres, comme CAP21 LRC l'a fait notamment avec François Michel Lambert, Député des Bouches du Rhône


Corinne Lepage, Présidente de CAP21 LRC
Yves Piétrasanta, Président de Génération Ecologie
France Gamerre, Présidente d'honneur de Génération Ecologie

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CAP21/LRC : Compte-rendu de l'Université de Rentrée 2015

16 Octobre 2015, 11:38am

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C'est arrivé près de chez vous : et si la clé de la lutte contre le déréglement climatique était dans le très local

11 Octobre 2015, 13:54pm

Publié par Corinne Lepage

C'est arrivé près de chez vous : et si la clé de la lutte contre le déréglement climatique était dans le très local

La COP21 se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. C'est l'occasion d'une réunion internationale, regroupant les chefs d'Etats des plus grandes puissances, qui se pencheront sur les problèmes d'ordres environnementaux et climatiques que nous traversons aujourd'hui. Si Nicolas Hulot opte pour une pression sur les politiques pour faire avancer les choses, d'autres ont trouvé une solution plus... locale.
 

Atlantico : En décembre,  les entités dirigeantes de chaque pays se réuniront lors de la COP21 à Paris. Le véritable levier ne se situe-t-il pas au niveau local ? Quel peut-être l’impact des villes et des mairies dans la lutte pour le climat ?

Corinne Lepage : Il est clair que de plus en plus, la société civile à laquelle s’associe les collectivités locales joue un rôle majeur dans la conduite des affaires du monde. Et à cet égard, la remise du prix Nobel de la paix au quartet tunisien est un symbole très fort d’une réelle évolution de la gouvernance. La question de la lutte contre les gaz à effet de serre et de l’adaptation au changement climatique n’échappe pas à ce mouvement général, voire en est une des meilleures illustrations. En effet, le processus onusien est enfermé et a tendance à tourner en vase clos, sans avancée concrète depuis des années.

De plus, les négociations climatiques au niveau international renvoient à des questions géostratégiques, de politique industrielle, d’équilibre global qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’urgence climatique. C’est la raison pour laquelle il est indispensable de se tourner vers de véritables leviers que sont les collectivités locales, certaines entreprises, les organisations non-gouvernementales et de plus en plus les citoyens eux-mêmes.

Le C40 monté par l’ancien maire de New York, Monsieur Bloomberg, comme le R20, alliance des régions pour le climat initié par le gouverneur Schwartenegger ont démontré leur efficacité pour passer à l’action ; l’objectif est bien sûr de massifier, mutualiser et généraliser les transformations qu’elles concernent l’urbanisme,  les transports, l’agriculture urbaine, l’économie circulaire et la gestion des déchets etc.. Du reste, la décision d’Anne Hidalgo maire de Paris de réunir mille maires à Paris, lors de la COP, c’est ce qui bien dans cette volonté d’étendre l’action des collectivités locales. C’est en effet au niveau territorial que la mise en œuvre effective de la nouvelle économie ,du développement des circuits courts, de la mise en place d’écosystèmes tripartites entités locales, entreprises, citoyens, va produire le plus rapidement possible le plus d’effets possibles. Enfin, je me réjouis de voir la manière dont le projet de déclaration universelle des droits de l’humanité (droitshumanité.fr/DU/) qu’un groupe de travail que j’ai présidé a remis au Président de la République est en passe d’être repris par la société civile et de très nombreux élus, bien au-delà de la sphère française.

En dehors des sommets pour le climat, des grenelles de l’environnement, des pactes écologiques… quelles sont les initiatives prises au niveau local en France et dans le monde ?
 

Les initiatives sont innombrables et bien souvent très en avance sur les décisions nationales. Dans le rapport sur l’économie du Nouveau Monde que j’ai remis à Ségolène Royal en juin (téléchargeable sur adnmonde.fr), plus de 200 réussites françaises sont citées qu’il s’agisse d’entreprises (Pocheco, Blabla ar…) de collectivités locales(la région Nord-Pas-de-Calais et son Master plan d’autonomie énergétique pour 2050 ou encore la ville de Montdidier autonome sur le plan énergétique grâce renouvelable à hauteur de 90 %) de coopératives ou d’exploitation agricoles(les toits de Figeac ou la ferme du Bec Helouin), de coopératives d’habitants( énergie partagée ou ERCISOL)… et au niveau mondial, les changements sont exponentiels : villes zéro déchet en Nouvelle-Zélande ou sur côte ouest américaine, coopératives d’habitants possédant 50 % de la production électrique en Allemagne ou encore pays atteignant plus de 50 % d’électricité d'origine renouvelable en Europe (Autriche, Finlande, Suède..).

Outre l’aspect écologique qui motive cette lutte, dans quelle mesure est-elle essentielle et nécessaire au bon développement des villes et de l’urbanisme ? N’y a-t-il pas des raisons économiques, sanitaires, etc qui poussent vers des modèles plus sains et plus respectueux de notre environnement ?

Il est clair que la question du climat s’apparente à celle de l’arbre qui cache la forêt.

En effet, la question climatique est indissociable d’autres questions liées à l’environnement comme la biodiversité, la santé humaine, la préservation des ressources. Mais elle est également indissociable des questions économiques, financières, sociales et de développement dans la mesure où la pauvreté liée à la sécheresse, à une répartition de plus en plus inégalitaire de la richesse mondiale  reste un sujet majeur. C’est la raison pour laquelle la nouvelle économie ou l’économie du Nouveau Monde, celle qui porte l’adaptation aux défis écologiques et climatiques est une économie ni fossile ni fissile, connectée, territorialisée et surtout qui se donne comme objectif premier le bien être humain.

 

En France, ces mesures sont-elles encouragées ? Comment ?

La France a une politique ambiguë dans la mesure où dans l’immense majorité des cas les paroles ne sont pas en cohérence avec les actes. Certes, les objectifs de la loi sur la transition énergétique sont ambitieux, mais la loi ne porte aucunement les moyens d’atteindre ces objectifs les énergies renouvelables sont favorisées mais dans le même temps l’État laisse mourir le secteur du solaire thermique dans lequel notre technologie était pourtant très bien placée. La réduction des pesticides est comme un objectif essentiel dans un but de santé publique comme de réduction des émissions de gaz à effet de serre (protoxyde d’azote). Mais, l’agriculture biologique continue à être défavorisée sur le plan des subventions, des exploitations industrielles déraisonnables tant sur le plan des émissions de gaz à effet de serre que sur le plan de la nécessaire utilisation des antibiotiques (lorsqu’il s’agit d’élevage) et de pesticides (lorsqu’il s’agit d’agriculture) sont autorisées et l’agriculture française souffre d’un retard abyssal dans la possibilité de disposer de revenus accessoires notamment de la production d’énergie.

 

Et enfin, si l’énergie renouvelable est mise à l’honneur, les crédits continuent à aller sur le nucléaire. Les exemples pourraient être ainsi démultipliés.. la critique n’est pas politicienne car droite et gauche sont globalement d’accord sur cette politique. Elle est d’ordre systémique et culturel dans la mesure où pour l’essentiel, le changement de siècle n’a pas encore produit ses effets sur les décisions concrètes qui sont prises. Espérons que les annonces récentes sur le diesel-dont les effets délétères sont connus depuis 30 ans comme l’avait été avant lui les effets délétères de l’amiante-, sur le développement des territoires à énergie positive, seront suivies de beaucoup d’autres. Les financements de l’Ademe et de la BPI commencent à produire des effets, mais le plus frappant est incontestablement l’essor du financement participatif autour des projets de la nouvelle économie. Car, il est indéniable que les plus grands changements concrets sont venus de la société civile et qu’ils se développeraient de manière exponentielle s’ils ne se heurtaient pas de manière permanente à des obstacles législatifs et réglementaires. Mais, le monde change très vite…


Source : Atlantico

http://www.atlantico.fr/rdv/atlantico-green/c-est-arrive-pres-chez-et-cle-lutte-contre-dereglement-climatique-etait-dans-tres-local-corinne-lepage-2378470.html

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