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Cap21 LRC Toulouse

Ces plateformes citoyennes qui veulent "ubériser" la politique

30 Septembre 2016, 12:42pm

Publié par La Croix

L'écrivain Alexandre Jardin, (ici à Reims le 15 avril 2016) fondateur de la plateforme Bleu Blanc Zèbre, veut permettre aux Français de choisir un candidat de la société civile pour l'élection présidentielle / AFP/Archives

L'écrivain Alexandre Jardin, (ici à Reims le 15 avril 2016) fondateur de la plateforme Bleu Blanc Zèbre, veut permettre aux Français de choisir un candidat de la société civile pour l'élection présidentielle / AFP/Archives

Parlement et Citoyen, Ma Voix, LaPrimaire.org ou encore Bleu Blanc Zèbre: depuis quelques années, des plateformes citoyennes ont fait leur apparition sur internet avec l'objectif de corriger les failles d'un système politique "à bout de souffle".

 

Les taxis ? Ubérisés. Les avocats ? En voie d'ubérisation. Les notaires ? En résistance. Et si le prochain, sur la liste des métiers en voie de transformation radicale, était la politique française ?

Abstention galopante, baisse du nombre d'adhérents dans les partis, défiance croissante des citoyens envers les élus... La Ve République multiplie les symptômes d'une crise du système de représentation.

Si pour le sociologue Albert Ogien "la société française est de plus en plus politisée, beaucoup de citoyens considèrent néanmoins qu'il n'y a rien à attendre des échéances électorales, ni aucun espoir à mettre dans le militantisme au sein des vieux partis".

Pour Grégoire Leclercq, cofondateur de l'Observatoire de l'ubérisation, le phénomène relève du "besoin de s'affranchir des acteurs traditionnels et notamment de l'intermédiaire: en politique, l'intermédiaire, c'est le parti", explique-t-il à l'AFP.

 

Des plateformes citoyennes sur internet, comme Parlement et Citoyen, Ma Voix, LaPrimaire.org ou encore Bleu Blanc Zèbre, veulent corriger les failles du système politique / AFP/Archives

Des plateformes citoyennes sur internet, comme Parlement et Citoyen, Ma Voix, LaPrimaire.org ou encore Bleu Blanc Zèbre, veulent corriger les failles du système politique / AFP/Archives

Décrits comme des mécanismes essentiels à la vie démocratique dans la Constitution (article 4), les partis sont contestés: 87% des Français estiment ne pas pouvoir leur faire confiance, selon un sondage annuel du Cevipof.

Albert Ogien accuse la personnalisation excessive du système: "L'élection du président au suffrage universel est devenu un désastre pour la vie démocratique française. Toute la vie politique a fini par être aspirée par cette course à l'échalote qui assèche totalement les pratiques de la démocratie", tonne-t-il.

Pour Alexandre Jardin, fondateur de la plateforme Bleu Blanc Zèbre, qui vise à "fabriquer des solutions pour réparer les fractures du pays" sans passer par les instances élues, "les partis sont des machines à faire exister des leaders, pas des citoyens".

- "Réinventer plutôt que détruire" -

Autre exemple, la plateforme Ma Voix, fondée par Quitterie de Villepin - anciennement proche du MoDem - propose de "faire élire des anonymes à l'Assemblée" nationale. Sa méthode ? Tirer au sort des candidats parmi ses adhérents, qui auront ensemble concocté un programme. Le principe de l'investiture par les partis est ainsi enterré de facto.

Enfin, les différentes initiatives de primaires citoyennes telles que Laprimaire.org, La Primaire des Français ou encore La Vraie Primaire, témoignent de cette envie de s'affranchir des partis.

"La multiplication de ces organisations traduit bien la recherche d'une nouvelle forme d’agir en politique. La solution aux problèmes qui nous assaillent nécessite la mise en œuvre d'une intelligence collective", explique M. Ogien.

D'autres optent pour une démarche d'évolution plutôt que de rupture avec les partis et institutions actuels.

Cyril Lage, cofondateur de Parlement et Citoyens, une organisation qui permet aux internautes de donner leur avis sur des propositions avancées par des parlementaires, affirme "ne pas être hostile à la démocratie représentative", mais vouloir "la moderniser". "On ne veut pas détruire le système, mais le réinventer".

L'avocate et ancienne ministre Corinne Lepage le 7 mars 2016 à Genève / AFP/Archives

L'avocate et ancienne ministre Corinne Lepage le 7 mars 2016 à Genève / AFP/Archives

"Ouvert à tout le monde", Parlement et Citoyens permet aux élus de tenir compte s'ils le souhaitent des avis directement transmis par les électeurs.

L'ancienne ministre Corinne Lepage a également voulu améliorer le système en lançant en 2014 Cap 21 le Rassemblement citoyen. Ce mouvement, fruit d'une fusion avec son parti Cap21, s'est défini d'emblée comme une coopérative politique visant à "trouver un équilibre entre élus et citoyens".

La plateforme Voxe, comparateur de programmes en ligne, ambitionne pour sa part de sensibiliser les jeunes à la politique, sans cacher "travailler avec les états-majors des partis politiques": pas de révolution en vue.

Finalement, souligne Susan Perry, auteure de l'essai "L'Illusion pixel: pourquoi le numérique ne changera pas le monde", internet et l'émergence de ces organisations doivent être perçus comme "un outil, comme il y en a d'autres, mais ça ne peut pas être vu comme la solution à tous les problèmes".

"La technologie peut aussi être utilisée par des grands groupes, voire l'Etat... Souvent, on ne sait pas qui il y a derrière ces plateformes. C'est beaucoup de bruit pour peu de substance", déclare la politologue à l'AFP.

afp
 
Source : La Croix

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Quand l'Europe ouvre la bouche, c'est pour Bayer?

29 Septembre 2016, 06:42am

Publié par Corinne Lepage

Les bienfaits de la fusion Monsanto/Bayer
Les bienfaits de la fusion Monsanto/Bayer

Les bienfaits de la fusion Monsanto/Bayer

 

L'annonce de la fusion Monsanto/Bayer est une très mauvaise nouvelle pour l'humanité toute entière sauf pour -et encore, car ils sont aussi des consommateurs- les actionnaires de ce mastodonte. Ce n'est pas sans raison que les grands chefs étoilés lancent une pétition contre cette mégafusion qui met en péril à terme l'alimentation de l'humanité dans son ensemble.

Pourquoi? Parce que les profits de cette entité se feront sur la vente des semences, des engrais, des pesticides en tous genres, des OGM anciens et nouveaux et des médicaments destinés à soigner les maladies que ces produits génèrent. Le sujet n'est pas seulement celui d'une éthique élémentaire qui est ici violée au-delà de ce que les esprits les plus malins et pervers auraient pu imaginer. Le sujet est économique, écologique, sanitaire et sociétal.

Economique parce que la mainmise sur un large pourcentage des semences vendues dans le monde, sur un pourcentage encore plus important des pesticides et des OGM vendus dans le monde est une menace immédiate pour les consommateurs dans leur porte-monnaie et dans leur estomac; c'est également une menace pour tous les agriculteurs de la planète condamnés -sauf ceux qui ont fait le choix du bio et des semences paysannes s'ils arrivent à conserver le droit de les utiliser- à payer une redevance pour des semences dont les variétés ne cesseront de se réduire, pour des cocktails semences/pesticides de plus en plus onéreux, de plus en plus toxiques et de plus en plus dominants.

Écologique car cette fusion est la mort programmée de la biodiversité pour les espèces sur lesquelles ce monstre industriel aura mis la main; en effet, la réduction des variétés et des espèces, inhérente au développement des OGM y compris les OGM cachés est un accélérateur de la 6ème destruction des espèces qui s'est engagée. De plus, les dégâts causés par des OGM de plus en plus résistants aux herbicides imposent le recours à des pesticides de plus en plus violents sans compter les catastrophes résultant de l'usage d'OGM parfaitement inadaptés comme le coton indien. Quant aux mutations des insectes générées par des pesticides et des OGM devenus pesticides, nul n'est capable aujourd'hui d'en mesurer les conséquences y compris sur le plan sanitaire.

Précisément, sur le plan sanitaire, les effets cancérigènes du Round-up, dont un des composants est le glyphosate, sont désormais admis par le CIRC; les effets délétères des néocotinoïdes sur les abeilles sont reconnus; la catastrophe sanitaire générée par les perturbateurs endocriniens, dont les pesticides, est en marche. Le drame c'est que cette catastrophe, générée par les produits notamment fabriqués par Bayer et Monsanto, permettra de vendre davantage de médicaments fabriqués par ce géant.

Enfin, sur le plan sociétal, cette nouvelle multinationale, quasi monopolistique dans la mesure où ses concurrents sont infiniment plus petits en taille, va mettre la main sur l'alimentation du monde, arme la plus puissante qui soit pour détruire ce qui reste de la souveraineté alimentaire des pays et de leur autonomie alimentaire.

Que faire ? Tout d'abord, on pourrait attendre de la Commission européenne qu'elle s'oppose à cette fusion. En effet, la direction de la concurrence a durant plusieurs décennies soigneusement détruit tout ce qui aurait pu constituer des entreprises européennes très puissantes au motif qu'il fallait respecter la concurrence. En face d'un géant de cette taille, on ne peut qu'espérer que la commission ne cédera pas aux sirènes américaines et allemandes qui pourraient la pousser dans le sens du laxisme et qu'elle aura à cœur de défendre les intérêts européens.

En second lieu, le procès Monsanto qu'avec Marie Monique Robin, Vandana Shiva, Olivier de Schutter, Arnaud Apotheker et d'autres nous avons imaginé voici plus d'un an, va être une formidable occasion de présenter à des juges professionnels, selon les règles judiciaires admises au plan international, les témoins et les preuves des conséquences, sur toute la planète, des produits Monsanto. Ce procès qui se déroulera à La Haye les 15 et 16 octobre sera une première du genre. Il s'inscrit dans la progression de la reconnaissance internationale des infractions environnementales et sanitaires. Le procureur près de la cour pénale internationale a fait savoir la semaine dernière qu'il entendait orienter la Cour vers les infractions environnementales à commencer par les captations de terre.

Les tribunaux, aux Pays-Bas, aux États-Unis, au Pérou ont rendu récemment des décisions reconnaissant le droit des jeunes d'agir au nom des générations futures pour exiger des Etats qu'ils luttent effectivement contre le changement climatique. Le procès de La Haye ne permettra pas de prononcer des sanctions à l'encontre de Monsanto mais en revanche permettra à des juges de se prononcer en répondant à des questions juridiques précises sur le comportement de Monsanto.

C'est une première étape indispensable pour contribuer également à ce que ce projet de mégafusion ne voit pas le jour car il tourne le dos aux besoins évidents de l'humanité. C'est par la mobilisation de l'opinion publique mondiale que nous, terriens, au-delà de nos nationalités respectives, pourront répondre à une multinationale qui ne connaît pas les frontières, se joue des gouvernements et n'a aucune considération pour la prévention sanitaire, les souffrances humaines et la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité.

 

 Devenez fan 

Avocate, Ancienne députée européenne Cap21, ancienne ministre de l'Environnement

 

Source :  Huffington Post

http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/quand-leurope-ouvre-la-bouche-cest-pour-bayer_b_12236508.html

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BOURGOGNE - FRANCHE-COMTÉ : Une nouvelle organisation pour Cap 21

26 Septembre 2016, 11:08am

Publié par CAP21

Les instances ont été renouvelées ce samedi, à Dijon.

Les instances ont été renouvelées ce samedi, à Dijon.

Sébastien Héroguelle est le nouveau Délégué Régional Bourgogne-Franche Comté.

Sébastien Héroguelle est le nouveau Délégué Régional Bourgogne-Franche Comté.

Communiqué de CAP21 Bourgogne-Franche-Comté 

Une partie des délégués départementaux et régionaux de Cap 21 LRC, parti politique indépendant présidé par Corinne Lepage, défendant les valeurs de la citoyenneté, l'humanisme et l'écologie, ont été renouvelés le  Samedi 24 Septembre à Dijon afin de définir une nouvelle organisation et arbitrer les grandes décisions pour les échéances électorales à venir .
La nouvelle organisation régionale :

La nouvelle organisation régionale est ainsi constituée :

• Sébastien Héroguelle, Délégué Régional Bourgogne-Franche Comté
• Benoit Bordat, Conseiller Municipal à Dijon, Délégué Départemental Côte d'Or, Porte-Parole régional sera également chargé de l’organisation des élections législatives de 2017,
Maxime Bros, Etudiant, Responsable de la Section des Jeunes, membre du bureau régional
• Sonia Fisel, Déléguée Déartemental Adjointe Côte d’Or, membre du bureau régional
• Brigitte Compain, Présidente de l’association SAINT-FIACRE LOIRE-BARATTE, membre du bureau régional
• Jean Marc Collet, fonctionnaire territorial, membre du bureau régional
• Maxime Bros, Etudiant, Responsable de la Section des Jeunes, membre du bureau régional


Il a été rappelé que l'action de CAP 21 LRC s’articule autour de 4 piliers fondateurs : le renouvellement de la démocratie et des élus, la transition économique, écologique et sociale, la sécurité humaine et l’Europe des citoyens.

Maxime Bros, Etudiant, Responsable de la Section des Jeunes, membre du bureau régional

Maxime Bros, Etudiant, Responsable de la Section des Jeunes, membre du bureau régional

Benoit Bordat, Conseiller Municipal à Dijon, Délégué Départemental Côte d'Or, Porte-Parole régional sera chargé de l’organisation des élections législatives de 2017

Benoit Bordat, Conseiller Municipal à Dijon, Délégué Départemental Côte d'Or, Porte-Parole régional sera chargé de l’organisation des élections législatives de 2017

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La « Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité » avance

22 Septembre 2016, 13:15pm

Publié par eurojournalist

Deux qui se battent pour les Droits de l'Humanité - Chantal Cutajar et Corinne Lepage.

Deux qui se battent pour les Droits de l'Humanité - Chantal Cutajar et Corinne Lepage.

Interview exclusive avec l’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage qui a lancé la « Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité » - l’un des projets les plus intéressants en ce début de siècle.

 

(KL) – La « Déclaration des Droits de l’Homme » date de 1789 et si les valeurs contenues dans cette déclaration sont toujours d’actualité, force est de constater que le monde a pas mal changé depuis. Il était donc temps de penser à une nouvelle charte des valeurs universelles, plus en phase avec notre époque et l’ancienne ministre de l’environnement et grande activiste pour les questions d’environnement, Corinne Lepage, l’a fait. Le résultat en est la « Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité ». Nous avons rencontré Corinne Lepage à Strasbourg.

Corinne Lepage, la « Déclaration des Droits de l’Humanité » s’adresse en premier lieu aux gouvernements qui eux, violent assez systématiquement bon nombre de ces droits et valeurs. Avez-vous déjà eu des réactions concrètes de la part de gouvernements ?

Corinne Lepage : Les premières réactions sont tout à fait encourageantes. J’ai eu l’occasion de présenter la « Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité » à la conférence des ambassadeurs à Paris où elle a retenu l’attention de nombreux pays, nous sommes très soutenus par des collectivités et en premier lieu, par la ville de Strasbourg, différents pays se sont déjà déclarés prêts à signer cette Déclaration et nous avons reçu une lettre de soutien par François Hollande.

Une lettre de soutien de François Hollande, c’est bien, mais concrètement, qui signera ?

CL : Actuellement, ce sont de « petits » pays qui sont prêts à signer, comme les Iles Comores, le Tonga, Monaco ou encore Djibouti, mais les « grands » pays se mettent également en marche. Ainsi, le parlement italien a déjà voté en faveur de cette Déclaration et si la France fait bien son travail, on avancera alors bien…

Donc, en quelque sorte, vous espérez que plusieurs grands pays assument un rôle de « locomotive » pour motiver les autres à suivre ?

CL : Oui, en créant une telle dynamique, on peut créer un vrai mouvement, mais dans un premier temps, ce qui nous intéresse le plus, c’est de faire connaître cette déclaration par les citoyens. De telles évolutions ne peuvent plus être portées que par le monde politique, elles nécessitent l’adhésion des citoyens.

Est-ce que d’autres instances peuvent adhérer à cette Charte ?

CL : Oui, tout à fait. La ville de Strasbourg a déjà signé cette déclaration, la ville de Marseille également et Paris la signera aujourd’hui, jeudi 22 septembre. D’autres suivront, comme les villes de la Francophonie et bien d’autres.

Considérant que la raison principale pour les violations des points de cette Déclaration est l’argent et donc l’intérêt économique, comment comptez-vous convaincre les acteurs principaux à changer d’orientation ?

CL : Nous souhaitons fixer dans cette déclaration une vision d’avenir. La déclaration est destinée à servir à transformer des bonnes volontés comme celle exprimée lors de la COP 21 en « droit dur ». Nous souhaitons arriver au point d’un vote des Nations Unies pour que cette déclaration prenne une valeur juridique au niveau international. Et bien entendu, cette déclaration sert également à lancer un débat sur les valeurs universelles, comme point de départ pour changer le cours des choses.

Nous sommes à Strasbourg – que disent les institutions européennes ?

CL : Plusieurs eurodéputés soutiennent la démarche, comme l’Allemand Jo Leinen. De plus, le Conseil économique et social du Parlement Européen s’est déjà occupé de la déclaration et se prononcera très probablement favorablement à ce sujet…

Et le Conseil de l’Europe qui lui, représente tout de même 47 pays ?

CL : Il ne s’est pas encore prononcé, mais dans un premier temps, il s’agit surtout de mobiliser les peuples – les institutions politiques suivront, mais notre démarche vise d’abord à sensibiliser et à mobiliser les citoyens et citoyennes.

On imagine que ce travail de mobilisation et de communication dans tous les pays doit être gigantesque – comment vous vous y prenez ?

CL : Comme toutes les ONGs, nous passons par les réseaux sociaux, qui représentent le moyen le plus efficace pour s’adresser à la société civile. Et nous travaillons avec de nombreuses autres organisations, comme la Croix Verte, des ONGs, mais aussi des peuples autochtones et certains pays, comme le Maroc, agissent déjà comme « multiplicateurs » pour notre démarche.

Madame Lepage, merci pour cet entretien !

Pour tout savoir sur la « Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité », CLIQUEZ ICI. Pour lire le texte de la déclaration dans son intégralité, CLIQUEZ ICI.

 

Source : EuroJournalist

http://eurojournalist.eu/la-declaration-universelle-des-droits-de-lhumanite-avance/

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