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Cap21 LRC Toulouse

echos du reseau lercitoyen

5 centrales nucléaires survolées par des drones : un problème sérieux... géré par personne

6 Novembre 2014, 12:18pm

Publié par Corinne Lepage

Drone utilisé à des fins professionnels par une entreprise américaine à Porterville en Californie

Drone utilisé à des fins professionnels par une entreprise américaine à Porterville en Californie

LE PLUS. Depuis le 5 octobre, des drones survolent illégalement nos centrales nucléaires. Incursion pour s'amuser ? Projets terroristes ? Tentatives de démonstration des dangers liés aux drones ? L'eurodéputée écologiste Corinne Lepage nous explique en détail les risques que l'on encourt à laisser ces drones voler au-dessus des sites nucléaires.

Édité par Laura Bruneau  

 

"Cinq centrales nucléaires survolées par des drones", cet intitulé pourrait constituer un joli titre de roman de science-fiction ou de film d’angoisse. Voilà quatre semaines que des drones non identifiés comme il se doit survolent les centrales nucléaires et les installations du CEA (Commissariat à l'énergie atomique), de jour comme de nuit, en toute sérénité.

 

Certes, la loi l’interdit puisque le survol des centrales nucléaires dans un rayon de 5 km est prohibé.

 

Certes, la sécurité autour et dans nos centrales est parfaitement assurée comme l’avait du reste brillamment démontré Greenpeace en investissant deux centrales sans aucune difficulté.

 

Le ridicule de la situation est d’autant plus grand et l’incident à répétition d’autant plus considérable puisque cela concerne la sécurité des centrales nucléaires et la situation-problème mise en exergue par ces survols intempestifs.

 

La dangerosité des drones minimisée

 

La première est évidemment celle de la sécurité des centrales.

 

Sans doute, EDF a porté plainte et le ministre de l’Intérieur Monsieur Cazeneuve a affirmé qu’il n’y avait strictement aucun danger mais il a aussi déclaré vouloir neutraliser ces drones.

 

Les représentants de l’autorité de sûreté nucléaire ont relativisé : "Ces drones sont de petits appareils qui ont un faible poids et qui n’auraient donc aucun impact sur la sécurité des centrales" (cité par 20 Minutes) et Jean-Pascal Breton, porte-parole de l’armée de l’air, a rappelé que "vu la taille des drones, il n'y a pas de menace avérée contre les installations en elles-mêmes".

 

Mais, tout ceci cache en réalité non seulement une incapacité d’agir, puisque la plaisanterie dure depuis le 5 octobre, mais aussi un manque criant dans la gestion des risques liés aux centrales nucléaires.

 

De réels risques pour les centrales nucléaires

 

En effet, la question du survol des centrales nucléaires en général et des chutes d’avions en particulier devaient entrer dans le champ d’application des stress tests menés au niveau européen.

 

La France s’est opposée de toutes ses forces à ce que la question soit traitée et, elle l’a emporté. Pour une raison simple : les réacteurs nucléaires ont été conçus pour supporter la chute d’un petit avion de tourisme mais pas d’un gros avion. Or, la justification donnée par la France était que le survol de centrales était impossible dans la mesure où les zones étaient strictement contrôlées.

 

Sauf que la preuve est apportée qu’il s’agit purement et simplement d’un "pipotage", identique à l’arrêt subi du fameux nuage nucléaire de Tchernobyl par le Rhin.

 

En un mois, nous avons été incapables d’empêcher le survol des drones ni même d’en abattre un seul. Sans doute, objectera-t-on, la situation serait différente avec un véritable avion. On peut en douter.

 

Les autorités compétentes incapables de gérer ce risque

 

Et de toute façon, dans le brouillard total dans lequel se trouve apparemment l’administration française, il n’est pas possible de soutenir qu’il n’y a aucun risque.

 

Certes, en tant que tel, un drone qui tomberait sur un réacteur nucléaire pourrait ne pas avoir d’effet. En revanche, un drone, armé d’une petite bombe artisanale, qui tomberait sur un bâtiment abritant une piscine où sont entreposés des déchets, pourrait avoir des conséquences extrêmement lourdes.

 

De la même manière, rien ne prouve qu’il ne s’agisse pas de repérages en vue d’une attaque terroriste. Dès lors, traiter comme s’il s’agissait d’une plaisanterie ces passages de drones à répétition consiste à prendre nos concitoyens pour des imbéciles.

 

Et du reste, on voit poindre un véritable malaise au sein des autorités chargées de la sécurité puisque l’autorité de sûreté nucléaire a déclaré ne pas avoir à s’exprimer en dehors de son champ de compétences, renvoyant le problème à un simple problème de sécurité aérienne relevant des prérogatives du haut fonctionnaire de défense et sécurité rattaché au ministère de l'Écologie.

 

Autrement dit, voilà un problème tout à fait sérieux qui n’est en réalité géré par personne, puisque l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) chargée de la sécurité des centrales au regard d’une chute d’avion se déclare incompétente et que le fonctionnaire de défense est chargé de la sécurité aérienne mais pas de celle des centrales nucléaires.

 

En définitive, dans ce domaine comme dans bien d’autres, les risques nucléaires sont totalement sous-estimés.

 

Une manoeuvre des anti drones ?

 

Mais, il est une seconde problématique mise en lumière par ce survol des drones qui pourrait peut-être donner des indications sur les auteurs de ces infractions.

 

En effet, ces infractions évidentes à la réglementation, traduisent l’inefficience de nos règles de droit pour ces nouveaux appareils qui peuvent constituer des atteintes manifestes à la vie privée et une menace pour les libertés publiques.

 

Si en effet, ils peuvent, en toute impunité, surveiller voire photographier des centrales nucléaires, ils peuvent agir de même à l’égard de tout un chacun, supprimant toute vie privée. Dès lors, la question peut être très clairement posée de savoir si les auteurs de ce survol intempestif ne pourraient pas être les défenseurs des libertés civiles contre les drones, qui sont dotés de moyens puissants.

 

À l’heure où le gouvernement envisage d’autoriser le libre usage des drones de loisir, ceux qui sont opposés au développement de ces outils n’auraient pas pu trouver une meilleure manière de mettre en lumière les conséquences des drones que cette opération.

 

A quand une réglementation sur la destruction des drones ?

 

Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse du survol de centrales nucléaires ou d’usines Seveso ou encore de TGV ou même d’agglomérations, le développement des drones et des moyens techniques dont ils peuvent être dotés, y compris des bombes miniaturisées, constitue incontestablement un risque d’une nouvelle nature dont les pouvoirs publics ne peuvent désormais plus s’abstraire.

 

Or, sauf à devoir reprendre toutes les études de risque sur les ouvrages dangereux, une des solutions les plus simples consisterait sans doute à disposer d’une réglementation autorisant la destruction immédiate des drones à proximité de toute installation à risque.

 

Encore faut-il que la technologie le permette, ce qui paraît manifestement ne pas être encore le cas.

 

Et, si cette impossibilité devait demeurer la règle, alors le développement massif des drones serait un sacré problème.

 

Par 
Eurodéputée

 

Source : L'Obs

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1271369-5-centrales-nucleaires-survolees-par-des-drones-un-probleme-serieux-gere-pas-personne.html

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Sivens: un symbole

4 Novembre 2014, 17:19pm

Publié par Corinne Lepage

 

Quelle que soit la décision que prendra la Ministre et la décision qui sera finalement appliquée -car, par ces temps de faiblesses de l'État, il n'est pas certain que l'une et l'autre soient les mêmes- le barrage de Sivens apparaît comme un triple symbole.

D'abord, celui de la mort de Rémi Fraisse. Ce jeune homme, pacifique, membre de France Nature Environnement, qui était venu sur le site dans un esprit de protestation non-violente, est la victime parfaitement innocente d'une violence qu'il combattait. Ayant entendu du bruit à 2h du matin, alors qu'il dormait avec sa compagne, ils se sont levés pour voir ce qui se passait. Ils ne faisaient en rien partie des casseurs qui avaient décidé de se heurter aux forces de l'ordre; il était un spectateur, victime de heurts qui n'étaient pas les siens. Rémi Fraisse est sans doute la victime d'une grenade offensive lancée les forces de l'ordre mais il est aussi la victime d'une ultra gauche et de casseurs qui ont décidé de faire des combats écologistes un champ de bataille pour des luttes qui n'ont strictement rien à voir avec les sujets de fond posés par ce type d'ouvrage.

Leurs revendications visent à détruire la société alors que celles des écologistes, légalistes, visent à améliorer la vie en société et à défendre le long terme. L'amalgame que ces groupes génèrent entre leur violence et les démonstrations pacifiques et juridiques des écologistes est une catastrophe pour l'écologie, dans la mesure où les défenseurs du modèle ancien, du passage en force, du déni de la crise écologique et climatique, du refus d'admettre une appréciation réelle des coûts économiques et financiers des projets s'en donnent à cœur joie.

Le second symbole est celui du passage en force d'élus, convaincus que la légalité emporte la légitimité, pour un projet mal ficelé et sans doute largement inutile dès le départ. Le droit français, sous l'impulsion du droit communautaire, comporte aujourd'hui des procédures de concertation préalable et d'études d'impact. Mais les procédures sont une chose, l'esprit dans lequel elles sont conduites en est une autre. La France a mis près de 10 ans à traduire dans son droit l'obligation de prendre en considération les avis du public; la décision finalement prise est censée intégrer les remarques et la réponse aux remarques faites par les citoyens....

Sauf que, dans beaucoup de procédures, il ne s'agit encore que de vœux pieux, la technostructure et une partie des élus étant convaincus d'être détenteurs de la science universelle et les gardiens du progrès. De surcroît, les études d'impact qui sont destinées à justifier du bien-fondé d'un choix au regard d'autres et à appréhender la totalité des effets positifs et négatifs du projet sont encore trop souvent des plaidoyers pro domo, sous-estimant les risques surestimant les avantages et n'abordant la question des choix alternatifs que de manière anecdotique. Il semble bien que le cas de Sivens, projet voulu par quelques gros maïziculteurs depuis 2001, entre dans cette catégorie, avec un certain nombre de circonstances aggravantes .

Tout d'abord, un projet qui met plus de 10 ans à sortir est par définition un projet qui pose problème. En second lieu, il semblerait qu'une commission particulière du débat public se soit déroulée en 2012 et ait abouti à un avis défavorable ce qui est extrêmement rare. En troisième lieu, le projet doit être subventionné par l'union européenne à hauteur de 20 % ce qui est impossible puisque l'Europe ne finance pas des barrages à des fins d'irrigation. On ignore bien entendu la présentation qui a été faite du projet pour obtenir les fonds FEADER mais nul ne peut douter aujourd'hui que la subvention ne puisse aboutir en définitive. Les promoteurs du projet n'ignoraient rien de ce qui précède.

Ils ont voulu passer en force avec un projet surdimensionné, payé sur des fonds publics pour alimenter quelques exploitations qui sont déjà très largement bénéficiaires de fonds communautaires. Ce passage en force n'est plus possible au XXIè siècle. Le fait de tordre le cou aux règles en période de fonds publics excessivement rares et de financer des investissements qui n'apparaissent pas comme prioritaires à la majorité -qui ne se confond pas avec une majorité politique dans un conseil général- trouve une limite. La justice aurait dû se prononcer. Elle ne l'a pas fait au moins au stade de la suspension des travaux et, le conseil général a joué la montre durant la période de l'expertise sollicitée par la ministre de l'écologie. Lorsque l'esprit de la loi n'est pas respecté et que les arguments de bon sens ne sont pas pris en compte, il ne faut pas s'étonner que la mobilisation citoyenne s'exprime. Ce sont donc nos procédures de prise de décision comme nos procédures contentieuses qui sont ici interpellées et dont le dysfonctionnement est patent.

Le troisième symbole est précisément celui de la récupération à des fins purement politiciennes de ce drame par les acteurs politiques. À commencer évidemment par la droite et l'UMP, pourfendeurs du principe de précaution -qui n'a évidemment rien à voir dans le cas d'espèce- et poursuivant d'une haine permanente tout ce qui peut s'apparenter de près ou de loin l'écologie. Soutenant Xavier Beulin, président de la FNSEA mais surtout patron tout-puissant de Sofiprotéol, lobbyiste hors-pair largement responsable de l'échec de la directive communautaire destinée à réduire la part des agrocarburants de première génération, les dirigeants de la droite appellent au maintien du barrage, par principe. Position de blocage insensée, qui traduit la coupure de la France entre ceux qui ne veulent rien changer aux us et coutumes du XXè siècle et ceux qui ont compris qu'on avait changé le monde.

 

A continuer par certains responsables écologistes dont Cécile Duflot, qui fait passer sa hargne contre Manuel Valls avant toute autre considération. La mort de Rémi Fraisse est incontestablement une tragédie mais la position de l'ancienne ministre contribue à l'amalgame entre écologie et ultra gauche. Le conseil général défend bec et ongles son projet même si il n'a pu éviter de suspendre les travaux. Cela devient une affaire d'amour-propre, de refus d'être déconsidéré dans un choix que l'on a opéré. Ces postures en disent long sur le blocage de la société française, les difficultés de dialoguer et l'absence de culture de la conciliation, de la participation et du compromis.

Les difficultés que rencontre actuellement notre pays devraient faire entendre raison. Il est plus que temps de renverser la table et de faire fonctionner dans les faits notre démocratie.

Source : Huffington post

http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/sivens-un-symbole_b_6100594.html

 

 

Lire aussi:

Pour Ségolène Royal, la violence ne pourra pas stopper des "travaux indispensables" à Sivens
Construire le barrage de Sivens? "Une erreur d'appréciation", selon Ségolène Royal
VIDEO - Rémi Fraisse: Cécile Duflot impose une minute de silence avant de poser une question au gouvernement

 
 

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APRES LE FLEAU DE DIEU ATTILA, LE FLEAU DE L'ECOLOGIE,

3 Novembre 2014, 08:30am

Publié par Frédéric BOUCHAREB

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René DUMONT, agronome pacifiste et père de l'écologie en France, avait probablement imaginé tous les périls s'agissant des atteintes à l'environnement, tous sauf un: les hordes dévastatrices.

Sans doute pensait-il que quinze siècles après le “fléau de dieu” incarné par le tristement célèbre ATTILA, il n'était pas possible d'imaginer l’émergence d'un “fléau de l'écologie”, d'essence violente et totalement extrinsèque aux problématiques environnementales.

Comment est-il possible en France, en 2014, de manifester une opposition à un programme politique en détruisant le bien public ou en s'en prenant aux forces de l'ordre avec un tel déchaînement?

Ces faux écolos mais vrais hooligans sont une honte pour la République et ils ne représentent en rien les écologistes élus ou militants associatifs qui se battent au quotidien pour un idéal qui devrait être le plus rassembleur possible.

Rémi Fraisse, humble militant de France Nature Environnement, n'avait rien de semblable avec ceux qui ont lamentablement fait parler d'eux à Nantes et à Toulouse.

Aujourd'hui, il est faux de penser que l'écologie représente un projet de vie bohème, accessoire et condamné dans le temps.

Les Français y sont de plus en plus sensibles, pourtant, nos gouvernements semblent totalement dépassés, impuissants voir tétanisés lorsque des sujets environnementaux sont sur la table de négociations. Cet aveuglement ne doit pas perdurer.

Les projets de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du barrage de Sivens ou bien encore de l'écotaxe et du gaz de schiste nous le démontrent au quotidien.

L'écrivain et moraliste Luc de Clapier de Vauvenargues ne disait-il pas(propos sans doutes prémonitoires):

“La liberté est incompatible avec la faiblesse”.

Quand nos gouvernants démocratiquement élus, prendront-ils avec rigueur, lucidité et professionnalisme la mesure des enjeux immédiats?

Faire un pas en avant, puis un pas en arrière, n'a jamais fait avancer personne.

Frédéric BOUCHAREB

Dr Vétérinaire

Vice-Président de CAP 21

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"Combattre le FN"

1 Novembre 2014, 08:49am

Publié par Victor Ferreira

 

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Un des axes de notre positionnement est de combattre le FN.
Pour cela, il est nécessaire d’apporter des réponses audibles - donc fortes - aux préoccupations d’une large majorité des Français. Ce que fait très bien le FN.

 

Les préoccupations des Français
Le triptyque chômage, pauvreté, inégalités est au cœur de la logique d’attraction du FN. Les 12 derniers mois ont battu tous les records.

 

  • Le chômage et la précarité continuent leur progression inexorable :

La barre des 6 millions de chômeurs (inscrits à pôle emploi) a été franchie en mai dernier– toutes catégories confondues
Plus de 8 millions de personnes ont été inscrites à Pôle emploi au cours de 12 derniers mois.
3,7 millions de CDD de moins d’un mois fin 2013
En intégrant les bénéficiaires du RSA non inscrits (1 ,5 million), les 830 000 « découragés » en fin de droits, on dépasse largement les 10 millions de chômeurs et précaires.
A comparer aux 15,7 millions de salariés du secteur marchand
d’où la question fondamentale : est-ce réaliste d’avoir comme seul levier d’action l’augmentation du nombre d’emplois du secteur marchand, ce qui supposerait d’augmenter ce nombre de 50 %... pour n’intégrer que 75% des chômeurs ?...

 

  • La pauvreté explose :

Elle touche 8,6 millions de personnes en France, soit 14 % des français
Elle s’est accrue de 1,3 millions en 10 ans
Les enfants les premiers touchés : un enfant sur 5 est pauvre, soit 2 millions.
50 % des salariés à temps plein ont un salaire mensuel inférieur à 2130 €. Pour ces personnes, le revenu à vivre est faible, voire très faible (une fois retirées les dépenses incompressibles, telles que le loyer, le chauffage et la nourriture)

 

  • Les inégalités s’accroissent… une élite en profite

 

Les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres
Dans un monde hyper m
édiatisé, tout le monde le sait
Les élites économiques et politiques sont déconnectées de la vraie vie des gens.

Les élites politiques sont perçus comme des profiteurs (cf les « affaires ») : la solution ne viendra pas d’eux

 

Au-delà des chiffres, ce sont des millions de situations vécues très douloureusement, au quotidien.

  • Pas d’avenir

Les jeunes sont les premiers touchés par la pauvreté, le chômage et la précarité. 23 % des jeunes sont pauvres (+ 5 points depuis 2005). 23 % sont chomeurs.
Le milieu rural est touché de plein fouet : c’est la fin de la vie rurale.

 

  • L’inertie flagrante des politiques.

 

On espérait qu’Hollande serait celui qui change les choses. Mais la situation empire (chômage, pauvreté, inégalités affaires).
La politique menée actuellement est inefficace à court et moyen terme. (cf dernier rapport OFCE). De plus, elle est totalement illisible.
Les politiques économiques actuellement menées sont centrées sur la croissance. Elles occultent le fait qu’il est hautement improbable qu’elle dépasse les 2 % dans les prochaines années. Or, les propositions économiques actuelles (droite, centre, centre gauche) considèrent « pas de croissance, pas d‘emploi ».

 

Conséquences : angoisse, dépression et colère

  • angoisse :

de ne plus s’en sortir aujourd’hui
de se retrouver en difficulté demain : soi-même ou ses proches (enfants, frères et sœurs, amis). Aujourd’hui, tout le monde connait un proche au chômage.

  • Impuissance et dépression :

plus d’espoir que les choses s’améliorent; plus de perspective positive. Il n’y a pas de lumière au bout du tunnel.

  • Ecœurement et Colère

Parce que le système économique et financier actuel est un broyeur de nos vies
parce que les politiques sont des profiteurs
parce que les politiques ne s’occupent pas de nous

 

QUESTION CENTRALE :
Quelles propositions – nouvelles et ambitieuses… et crédible – pour réduire la pauvreté, le chômage de masse et les inégalités ?
et démontrer que l’on s’occupe vraiment des Français ?

 

Contribution de Victor Ferreira,

fondateur de Newmanity le réseau social solidaire
1er novembre
2014

 

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Ouverture de la 7ème édition du mois de l’ESS !

31 Octobre 2014, 11:04am

Publié par Newmanity

Ouverture de la 7ème édition du mois de l’ESS !

Le 1er novembre débutera la 7ème édition du mois de L’ESS. Depuis 2008, le mois de novembre est ainsi synonyme d’une grande campagne dans toute la France ayant pour but de promouvoir l’Economie Sociale et Solidaire auprès du grand public. De multiples évènements ont donc lieu dans la France entière afin d’augmenter la visibilité des différents acteurs de l’ESS. Une campagne ludique, à grande échelle pour montrer toutes les actions et les enjeux de l’ESS ! Newmanity est fière d’être partenaire une fois de plus du mois de l’ESS !

Cette année, le mois de l’ESS se déroulera par ailleurs dans des conditions particulières. En effet le 31 juillet dernier, l’Assemblée Nationale a adopté la première loi encadrant et règlementant l’Economie Sociale et Solidaire. Ainsi, l’ESS devient véritablement une façon spécifique d’entreprendre à part entière. Une telle reconnaissance devant motiver les acteurs économique à engager une démarche ESS.  

Parmi les principes de base de l’ESS on retrouve avant tout l’idée d’agir ensemble dans un intérêt collectif. Le concept d’ESS ce n’est donc pas entreprendre dans son coin dans une logique purement financière, mais bien de créer du profit qui servira à la fois le projet initial mais aussi l’intérêt de tous.

De même, l’entreprise doit répondre à certains critères comme être engagée dans le développement durable, l’innovation sociale etc. En d’autre terme, il s’agit de remettre l’économie au service de l’homme, et du social, et de finir avec le schéma d’une course effrénée vers une croissance, et du social au secours d’une économie bancale. L’ESS doit profiter à tous.  
Il existe également une charte de l’économie sociale, rappelant les valeurs essentielles que l’entreprise sociale et solidaire doit adopter.

Le mois de l’ESS fut créé en 2008, par le réseau des 26 Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS) ainsi que par le Conseil National des CRESS (CNCRES). Cette année s’est également joint à l’aventure les Rencontres du Mont-Blanc (RMB) – Forum International des Dirigeants de l’ESS, afin de donner une dimension internationale à l’événement.

Tout au long du mois de novembre, auront lieux des évènements autour de 7 thématiques, s’inscrivant dans le cadre de l’économie sociale et solidaire : Agir ensemble, Entreprendre et travailler autrement, Acheter responsable, Se protéger mutuellement, Epargner solidaire, Se déplacer écolo et Consommer bio.

La soirée de lancement du mois de l’ESS aura lieu le 31 octobre, à la mairie du 4ème arrondissement, 2 place Baudoyer, de 18h à 22h. Le lancement officiel sera ainsi suivi d’une table ronde autour de la question « Quels leviers politiques et économiques pour développer l’économie sociale et solidaire, en France et à travers le monde ? »

Dans le cadre de notre partenariat, retrouvez la sélection  de Newmanity des évènements du mois de l’ESS !

 

Source :  Newmanity

http://www.newmanity.com/newsflow/874

 

 

A Toulouse :

 

Entreprendre et travailler autrement

-          le 4 novembre à Toulouse, la Coopérative d’Activités et d’Emploi, qui accompagne les porteurs de projets vous donne rendez-vous à sa réunion d’information : http://bit.ly/ZYp660

 

-          Le 29 novembre à Paris, Montpellier, Lille, Toulouse, Lyon, accueilleront la deuxième édition du Forum Pro Jeunesse : http://bit.ly/1xAn6vT

 

Consommer bio

-          Le 4 novembre à Toulouse, le jardin du Volvestre vous ouvre ses portes pour vous faire découvrir se paniers bio et comment une activité économique rime avec insertion professionnelle : http://bit.ly/1wDChnX

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