Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cap21 LRC Toulouse

Rassemblement citoyen : Elisabeth Belaubre insiste

15 Février 2014, 10:15am

Publié par Sébastien Marti

Elisabeth Belaubre devant le local du 27 Rue Palaprat
Elisabeth Belaubre devant le local du 27 Rue Palaprat

Elisabeth Belaubre devant le local du 27 Rue Palaprat

Elisabeth Belaubre fait de la résistance. Snobée par les sondeurs - son nom n’apparaissait même pas dans la dernière enquête BVA -, tournée en dérision par ses homologues du conseil municipal et ses anciens amis d’Europe Ecologie-Les Verts, la troisième adjointe au maire de Toulouse s’arc-boute à la campagne électorale. Certes, l’égérie locale du Rassemblement citoyen de Corinne Lepage n’est pas encore en mesure de présenter une liste de 69 noms - «Je suis en train de la compléter» concède-t-elle. Mais elle a ouvert un local de campagne, rue Palaprat, propose un programme et annonce un meeting le 11 mars salle du Sénéchal avec Corinne Lepage et une réunion publique le 19 mars avec Coline Serreau, la réalisatrice de «La Crise» et de «La Belle Verte», marraine du réseau «Pour une restauration collective saine et savoureuse» (2RC2S).

Ses critiques de l’action politique locale, Elisabeth Belaubre les consigne dans ses «Chroniques du Capitole», des textes satiriques comme «La Petite cuillère dans la piscine», sur la pollution au perchlorate de la Garonne, ou «La Rumba du pinceau», récit des rejets de l’incinérateur du Mirail.

Elle annonce trente-six «projets concrets pour Toulouse» comme la restauration scolaire en 100 % bio ; le maillage des quartiers de Toulouse et de l’agglomération par un service de microbus à la demande ; le déménagement de l’usine Héraklès (ex-SNPE) ; ou la réinstallation des concierges dans les bâtiments sociaux. Elle trouve aussi «choquant que les places du théâtre du Capitole ne soient accessibles qu’à une minorité de privilégiés», le théâtre étant «fortement subventionné». Aussi propose-t-elle la gratuité de 50 % des places du Capitole et de la Halle aux Grains. Elle parle de relancer le projet de studios de cinéma, «à Francazal ou ailleurs». Et se rêve en arbitre de l’entre deux-tours : «Si je gagne beaucoup de voix, Pierre Cohen sera obligée de négocier avec moi…»

Sébastien Marti

 

Source : La Dépêche

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/15/1818667-elisabeth-belaubre-insiste.html

 

Lire la suite

On parle de notre équipe sur France bleu

15 Février 2014, 09:28am

Publié par France Bleu

On parle de notre équipe sur France bleu

Pour ce deuxième numéro on passe à la moulinette des événements de campagne à Toulouse et à Colomiers avec nos confrères Hélène Ménal journaliste à 20Minutes et Pascal Pallas chef d'édition de la Voix du Midi à Toulouse.

Au sommaire :

La sortie de Christian Raynal, ancien patron du RPR haut-garonnais , conseiller municipal UMP sortant qui annonce qu'il va voter pour Pierre Cohen. 

Jean-Luc Moudenc, candidat UMP à la mairie de Toulouse patine un peu dans sa 3eme ligne de métro. Pourquoi?

A Colomiers : 3 listes à gauche, une à droite. Après la victoire d'EELV aux cantonales en 2011, la guerre de succession peut-elle écarter les héritiers de Bernard Sicard de l'hôtel de ville?

Et puis comme tous les vendredis : le baromètre France Bleu. Les listes écologistes toulousaines font le buzz cette semaine

Réécoutez l'emission ici :

 

 

 

On fait mention de ce tweet :

 

 

 

 

 

Lire la suite

Elisabeth Belaubre : « Si je suis première, je ne suis pas sûre de prendre Pierre Cohen avec moi ! »

12 Février 2014, 12:07pm

Publié par Thomas Simonian

http://www.lejournaltoulousain.fr/wp-content/uploads/2014/01/Belaubre_11-300x199.jpgLa candidate du « Rassemblement Citoyen » était l’invitée du « Spécial Municipales » dimanche dernier sur Radio Kol Aviv.

 

Ses phrases chocs :

 

« Pendant tout le mandat, je n’ai cessé de faire remarquer à Pierre Cohen qu’il n’allait pas assez loin »

 

« Je veux dire aux Toulousains que si l’on ne va pas assez loin, ce n’est pas faute de moyens »

 

« Je n’ai jamais fait de risettes à Pierre Cohen ; j’ai toujours été la fille qui mettait les pieds dans le plat »

 

« On peut faire beaucoup mieux, Pierre Cohen n’a pas fait ce qu’il devait faire »

 

« Antoine Maurice récite très bien ses leçons d’écologie politique »

 

« Transports : Les projets que nous faisons sont trop chers »

 

« Pour le deuxième tour, si je suis première, je ne suis pas sûre de prendre Pierre Cohen avec moi ! »

 

Propos recueillis par Gérald Benarrous, Jean-Luc Halimi et Thomas Simonian

 

Retrouvez le podcast : http://www.edjt.org/dewplayer/podcast-grand-plateau.html

 

 

Source : Le Journal Toulousain.fr

 

http://www.lejournaltoulousain.fr/politique/elisabeth-belaubre-si-je-suis-premiere-je-ne-suis-pas-sure-de-prendre-pierre-cohen-avec-moi-31902

Lire la suite

Grenouillage

12 Février 2014, 09:16am

Publié par Elisabeth Belaubre

Grenouillage et sabordage sont les deux mamelles de la Politique Socialiste
Grenouillage et sabordage sont les deux mamelles de la Politique Socialiste

Grenouillage et sabordage sont les deux mamelles de la Politique Socialiste

 

 

Dès le début de mon mandat, j'ai un gros dossier sur le bureau : celui des antennes de téléphonie mobile. C'est un sujet que je connais depuis longtemps. Je sais quels sont les enjeux économiques, et je sais aussi que le principe de précaution doit s'appliquer aux ondes électromagnétiques. J'ai rencontré des gens inquiets, et d'autres qui sont malades à cause de ces ondes. Je sais aussi le lobbying intense qui peut s'exercer dans ce domaine.

En accord avec Pierre Cohen, je pose un moratoire sur l'installation de toute nouvelle antenne, et je commence un travail de rapprochement des Associations (Antennes 31, Robin des toits...) et des opérateurs (SFR, Bouygues, etc.), ainsi que des riverains inquiets mobilisés. Mon idée est de rédiger en commun une Charte de bonne conduite, qui garantisse aux Toulousains une information totale et limpide et des niveaux électromagnétiques maîtrisés, et aux opérateurs un fonctionnement convenable des réseaux. Cela prend du temps, mais il y a de la bonne volonté de part et d'autre.

Nous nous mettons d'accord sur un maximum de 0,6 volts/mètre, sur l'obligation d'une information et d'une concertation avec les riverains lors de l'installation d'une nouvelle antenne, et sur l'interdiction de toute nouvelle installation dans les endroits où il y a déjà un champ important.

C'est alors que Pierre Cohen me demande de reporter des réunions. Puis il veut reprendre lui-même la négociation. Il nous fait perdre du temps… Puis il charge Daniel Borderie, un de ses conseillers (PS bien sûr), de diriger les discussions, et s'arrange pour que je puisse de moins en moins m'en occuper. Et peu à peu les opérateurs se désengagent et annoncent qu'ils ne signeront pas la Charte que j'élaborais avec eux...

Je résiste comme je peux : À défaut de Charte, j'obtiens la création d'une Commission de Concertation, mais avec des objectifs moins ambitieux : On passe à environ 1 volt/mètre, toutefois il reste l'obligation d'information et de concertation. Je finis par me dire que c'est toujours ça de pris.

Par la suite, cette Commission se met à dériver aussi : je constate que les comptes-rendus ne reflètent pas exactement les propos qui y sont tenus. Je vois que les Services techniques, qui doivent être au service des élus, délivrent sans mon accord des autorisations pour de nouvelles antennes. J'alerte Pierre Cohen, qui, le plus souvent, fait le sourd. Daniel Borderie (je rappelle qu'il n'est pas élu et ne représente pas les citoyens) ne répond pas aux mails que j'envoie pour signaler les anomalies et les inquiétudes des habitants. Je suis sans pouvoir ! La démocratie, qui donne le pouvoir aux élus, est bafouée.

Je bataille pour sauver ce qui peut l'être, difficilement. Je reste loyale avec Pierre Cohen et la Majorité, parce que j'ai aussi d'autres dossiers importants (cantines scolaires, Légumerie, Régie agricole …) que je ne veux pas abandonner. C'est pour le moins désolant.

Or, le pire n'est pas encore arrivé : on annonce la 4G. Je crains une explosion des champs électromagnétiques. Je réussis à faire admettre à Pierre Cohen qu'il ne faut pas autoriser la 4G tant qu'on n'aura pas la garantie que les champs resteront dans les limites fixées par la Commission (« environ » 1 volt/m). Arrive la réunion où on doit exiger cette garantie : Il y a là Pierre Cohen, les opérateurs, les représentants des Associations de défense des habitants et moi-même. Au moment de discuter la 4G, le représentant d'une des Associations présentes déclare qu'il n'y a pas besoin de garantie, qu'on n'a qu'à l'installer et faire les contrôles après. Les autres représentants d'association ne disent rien.

Je ne comprends plus : Pourquoi sont-ils là ? Qu'est-ce qui les a retournés comme ça ?

Évidemment, Pierre Cohen et tous les autres embrayent au quart de tour, et la décision est prise sans discussion : on fait la 4G tout de suite. Pour les précautions, on verra plus tard...

Je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire : Si les associations de défense des habitants elles-mêmes se débinent, si les services techniques ne veulent travailler que dans l'intérêt des industriels, comme le Maire, alors je ne vois pas comment je peux agir, malgré ma conviction que la santé publique est en cause.

Cependant je peux témoigner, comme aujourd'hui. Pour que chacun vote en sachant qui fait quoi, y compris dans les Associations. Les élus ont beaucoup de pouvoir, et le Maire reste le chef absolu. Si j'avais été Maire, nous aurions désormais une charte, et des niveaux de champ électromagnétique bien contrôlés. Ce n'est pas le cas, par choix du Maire Pierre Cohen, contre mon avis ! 

Heureusement, le 23 mars 2014 nous pouvons encore voter...

Lire la suite

Alerte sur nos centrales nucléaires !

11 Février 2014, 15:56pm

Publié par Corinne Lepage

La retraite à 60 ans, cela me fend le coeur.

La retraite à 60 ans, cela me fend le coeur.

ENVIRONNEMENT- Le gouvernement accepte que des risques démesurés soient pris en toute connaissance de l'état réel de nos centrales nucléaires et accepte de facto que puisse être envisagée une contamination du territoire avec un maintien des populations en place

 

Dans l'indifférence générale -mais n'est ce pas l'art de la com.!- la problématique de la sûreté autour de nos centrales nucléaires est en train de se dramatiser et de changer de nature.

Le programme nucléaire français a été construit sur un double postulat: les centrales françaises sont les plus sûres du monde et par voie de conséquence, il n'y a pas de risque d'accident nucléaire majeur en France. Dans ces conditions, lors de la mise en place du programme nucléaire français, à aucun moment un rapport coût avantage entre les risques d'un accident nucléaire majeur et les avantages procurés par l'énergie nucléaire n'a été établi. Ce double postulat a été complété, au début du XXIème siècle, par la création de l'Autorité de Sûreté Nucléaire censée être totalement indépendante et capable d'imposer ses choix à l'exploitant.
Après Fukushima, la réaffirmation de la parfaite sécurité de nos centrales, sous réserve d'une opération de "grand carénage" en capacité de permettre l'allongement de la durée de vie à 60 ans du parc nucléaire, a été martelée par le lobby nucléaire.
La technostructure nucléaire a rappelé aux politiques et à la société être la seule détentrice de la compétence et de la définition du bien commun.

Ce système devrait être en passe de voler en éclats.

Tout d'abord, et c'est le plus important, nos centrales souffrent d'un risque systémique, ce qui signifie que ce sont toutes les centrales du même modèle qui ont un défaut qui accroît, dans des proportions à définir, le risque d'accident. La première sonnette d'alarme a été lancée par l'IRSN en septembre 2013 et rendue publique récemment. Elle concerne les écarts de conformité des refus de fermeture des disjoncteurs sur les centrales de 1300 MW. Malgré cet écart de conformité caractérisée dont l'IRSN dit qu'il a une incidence sur la sûreté importante, EDF refuse de rechercher les causes et se contente d'une stratégie de dégraissage mise en cause par l'IRSN. C'est peut-être cette alarme qui a conduit l'IRSN à perdre 10 % de son budget en 2014!

La seconde sonnette d'alarme a été exprimée par le patron de l'Autorité de Sûreté Nucléaire, Monsieur Chevet, qui considère que toutes les conséquences de Fukushima n'ont pas été tirées et qu'en particulier des règles supplémentaires sont indispensables, qui "conduiront EDF à retenir des aléas notablement majorés pour les matériels du noyau dur, en particulier pour le séisme et l'inondation." Quant à la force d'intervention rapide en cas d'accident, elle ne sera réellement opérationnelle qu'en 2018.

Enfin, le problème le plus sérieux concerne l'usure des matériaux. Selon Médiapart, un problème de corrosion concernerait des gaines de combustibles dans 25 des 58 réacteurs nucléaires, soit 13 tranches de 1 300 mégawatts (MW) parmi les plus puissantes, et 12 de 900 MW parmi les plus anciennes.
À partir d'une série de documents internes vérifiés, il existerait un problème de corrosion sur le gainage en Zircaloy, un alliage métallique à base de zirconium. La question n'est pas nouvelle puisque l'IRSN avait déjà estimé que les épaisseurs maximales de corrosion étaient sous-évaluées par EDF. En 2011, elles atteignaient 115 microns, soit 0,115 millimètre alors que l'ASN estime que le risque de rupture existe dès 0,08 millimètre (80 microns) de corrosion.

Aujourd'hui, la corrosion est encore plus profonde et EDF se bat pour faire monter la tolérance de 0,08 à 0,108. Rappelons que cette corrosion représente entre un cinquième et un sixième de l'épaisseur complète de la gaine, ce qui est considérable. De plus, en cas d'accident cette corrosion pourrait avoir un effet accélérateur, d'où l'exigence de l'Autorité de Sûreté Nucléaire d'une démonstration de sûreté "acceptable". Ceci signifie que non seulement, il existe un accroissement du risque dès aujourd'hui mais que la prolongation de vie des centrales sans le retrait de toutes les gaines de Zyrcaloy est un risque majeur.

Or, précisément, ce débat intervient au moment même où la France reconnaît -sans le dire- non seulement la possibilité d'un accident nucléaire majeur et son coût exorbitant, mais de surcroît commence enfin à envisager concrètement ce qu'il faudrait faire dans une telle hypothèse. Le CODIRPA (Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle) avait travaillé sur un scénario d'accident de faible amplitude, mais son objectif était clairement celui de la sûreté nucléaire et de la protection des populations. On aurait pu penser qu'après Fukushima, la prise de conscience aurait conduit à faire du Plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique l'occasion d'un véritable débat national.

C'est tout le contraire qui s'est produit puisque, non seulement il n'y a eu aucun débat national, mais pire encore l'Association Nationale des Comités et Commissions Locales d'Information (ANCCLI) n'a même pas été consultée. C'est un plan élaboré par le lobby nucléaire tout seul comme l'avait été en son temps le programme électronucléaire de 1973 par la commission PEON. Il ne faut donc pas s'étonner de la nature de ce plan, qui ne vise pas prioritairement la protection des populations et leur éloignement, mais le maintien de la vie dans une zone contaminée par la pollution nucléaire.

Le rapport précise en effet : "La continuité de la vie sociale et économique: un accident nucléaire peut perturber la vie économique et sociale, à l'échelle du pays, par l'interruption des activités humaines sur une zone contaminée. Il peut nécessiter d'adapter la vie sociale et économique et d'assurer la réhabilitation du territoire concerne si les personnes et les entreprises sont déplacées".
Autrement dit, le gouvernement français, prenant parfaitement conscience après Tchernobyl et Fukushima de l'impossibilité, en raison de l'absence d'assurance de l'industrie nucléaire et par voie de conséquence de l'absence de moyens financiers pour protéger les populations convenablement, déciderait de faire vivre les Français dans les zones contaminées.

 

Un tel choix aurait au moins mérité un débat sur la place publique et il est absolument inacceptable qu'il n'en soit pas ainsi. Chose encore plus surprenante EELV ne semble pas vouloir s'emparer de ce sujet absolument majeur pour notre avenir.

Ainsi, alors que le projet de loi sur la transition énergétique prend du retard et bat de l'aile, le gouvernement accepte que des risques démesurés soient pris en toute connaissance de l'état réel de nos centrales nucléaires et accepte de facto que puisse être envisagée une contamination du territoire avec un maintien des populations en place, au-delà de la zone la plus contaminée. Ce constat n'a strictement plus rien à voir avec le pacte implicite qui avait été passé avec la société française pour le développement de l'énergie nucléaire sur notre territoire. Il serait temps que la vérité soit dite.

 

Source : Huffington Post

http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/centrale-nucleaire-securite_b_4760434.html

Lire la suite

<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>