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Cap21 LRC Toulouse

echos du reseau lercitoyen

Nice-matin / A Cannes, Corinne Lepage promeut l’environnement pour Macron

22 Février 2017, 16:10pm

Publié par Nice Matin

Nice-matin / A Cannes, Corinne Lepage promeut l’environnement pour Macron

Une centaine de personnes est venue rencontrer Corinne Lepage et évoquer le volet « environnement et parité » du mouvement « En marche » qu’elle a rallié début janvier.

 

Ils s’étaient croisés à Lyon au meeting d’Emmanuel Macron et avaient sympathisé.

Une semaine plus tard, Corinne Lepage, avocate, ex-ministre de l’environnement et Philippe Buerch, délégué régional de La Droite avec Macron se sont retrouvés hier côte à côte sur la terrasse du Five Seas à Cannes. Avec eux, la centaine de convives du déjeuner-débat justement organisé par Philippe Buerch et Richard Perrin, délégué département En Marche 06. « Au sein de En Marche, nous pensons que les rassemblements comme celui-ci sont un signal politique fort. Si, venant d’horizons divers, nous sommes aux côtés d’Emmanuel Macron, c’est d’abord parce qu’il a entrepris de réhabiliter l’idée de progrès, vieux concept mais toujours une idée neuve. Antidote contre le déclinisme, la désespérance et l’absence d’espoir… » a justement rappelé Philippe Buerch au moment d’ouvrir le débat sur l’écologie et d’introduire Corinne Lepage.

Cette dernière a effectivement évoqué durant un moment le volet environnement du candidat Macron (lire notre interview en pages d’informations générales) qu’elle a décidé de soutenir en janvier. Mais elle a souhaité insister en préambule sur le risque de voir Marine Le Pen arriver au pouvoir.

« Ce n’est pas un risque gigantesque mais il existe. D’ailleurs, depuis une dizaine de jours – et c’est la première fois que cela arrive – certains partenaires étrangers de la France retirent leurs fonds. Car pour la première fois, ils craignent de voir la France tomber aux mains du FN… » a-t-elle commencé avant d’exhorter : « Nous avons, nous au sein du mouvement En Marche, la responsabilité d’éviter cela. Et ce, en faisant élire Emmanuel Macron… » C. B.

 

 

Source : Nice Matin

http://www.nicematin.com/politique/a-cannes-corinne-lepage-promeut-lenvironnement-pour-macron-116357?t=Y2NkMmVmMTViZWQxZDAwNGUzY2I4MjUzMzgzMDEzNjNfMTQ4Nzg1MTY2NDIwMF8xMTYzNTc%3D

 

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RCF – La Ve République s’est transformée en prise de pouvoir par les partis

21 Février 2017, 15:56pm

Publié par Corinne Lepage

Corinne Lepage, presidente de Cap21

Corinne Lepage, presidente de Cap21

Il est aujourd’hui devenu banal de dire que notre démocratie est malade. Une crise des institutions et des partis politiques que l’on mesure à l’aune d’un sentiment partagé par le plus grand nombre, de perte de moyens, de perte de sens et de perte de repères. Comment redonner le goût de la chose publique à ceux qui en sont dégoûtés? Corinne Lepage publie « Tous président! » (éd. Les liens qui libèrent). Un ouvrage où elle défend un nécessaire changement de modèle politique.

 

 

« À la fois on veut un État fort à cause du terrorisme, et en même temps il y a un ras-le-bol immense des citoyens à l’égard de la manière dont les décisions se prennent. »
Corinne LEPAGE

L’engagement politique est nécessaire

Une chose est sûre pour Corinne Lepage, l’engagement politique est plus que jamais indispensable. Car si le règlement des affaires de la cité n’est pas la fait des citoyens, alors c’est l’économique qui s’en chargera, autrement « l’argent qui domine tout, donc la violence ». D’un autre côté, l’ancienne députée européenne déplore une « déconnection » entre « les élites et l’immense majorité des gens ». Or, sleon elle « les gens du terrain » ont souvent « une meilleure connaissance de la réalité ».

Penser sur le long terme

Dans une société où les programmes des candidats se font à coup de tweets, où il faut séduire plutôt que convaincre, nos politiques refusent de penser la réalité sur le long terme. Or, « notre monde qui vient n’est pas un monde facile, c’est un monde anxiogène, dit Corinne Lepage, donc les gens pensent que pour être élu il ne faut pas être anxiogène, il faut faire rêver. » Comment dès lors aborder « la disparition programmée du salariat », le réchauffement climatique…? « On a une classe politique âgée dans sa tête. »

Vous connaissez mes engagements politiques, mais ma vie ne se limite pas à de la politique politicienne. Avocate, j’ai plaidé dans de nombreuses affaires liées à la défense de notre environnement. A travers de nombreux ouvrages j’ai décrypté le monde tel qu’il est et proposé des solutions pour améliorer certes notre environnement, mais aussi les conditions de vie de ceux qui le peuplent, de tous ceux qui espèrent mieux y vivre, de vous, de moi, de nous citoyens.

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Pourquoi il est encore temps de renégocier le CETA

21 Février 2017, 07:00am

Publié par Corinne Lepage

Pourquoi il est encore temps de renégocier le CETA

 

L'adoption du CETA par le Parlement européen se fait dans un contexte assez différent de celui dans lequel ce traité a été pensé et négocié. J'avais été très certainement parmi les premières à tirer la sonnette d'alarme lorsque toutes les énergies étaient concentrées contre le TAFTA pour souligner que le vrai sujet était le CETA, dans la mesure où le texte était achevé et déjà accepté alors que le TAFTA était encore dans les limbes de l'élaboration.

 

Depuis lors, le contexte a profondément changé et, si l'opposition au TAFTA demeure légitime, son évolution semble pour l'instant totalement suspendue.

Le contexte a profondément changé sur plusieurs points. Les négociations engagées, il y a près d'une dizaine d'années, l'étaient dans le cadre d'une mondialisation qui paraissait inéluctable au niveau économique et financier. L'arrivée de Donald Trump et son rejet de l'Europe conduisent l'Union à devoir rechercher d'autres alliances, qu'elles soient économique ou politique. Dès lors que cela ne peut être ni les États-Unis, ni la Russie de Poutine, il reste la Chine, le Canada et les grands pays émergeants. D'autre part, les montées des nationalismes et des tentations de repli menacent gravement nos démocraties. Ce n'est pas un hasard si, mis à part les verts qui l'ont fait sur des convictions construites, quelques centristes qui souhaitent un approfondissement de l'Europe avant tout, les opposants au traité étaient avant tout parmi les partis anti-européens qu'ils soient d'extrême droite ou d'extrême-gauche. Or, le développement économique est incontestablement un moyen de créer de l'activité comme de la richesse et donc par voie de conséquence de pouvoir s'opposer aux tentations extrêmes.

 

Par ailleurs, le contenu-même du texte a évolué dans le bon sens grâce à la mobilisation citoyenne. Ni OGM, ni bœuf aux hormones, ni hormones de croissance dans notre alimentation ne sont dans ce traité si nous n'en voulons pas, la reconnaissance d'appellations protégées augmente et la composition du tribunal arbitral a évolué dans le bon sens. Nous avons réussi à imposer certains standards, notamment sur l'étiquetage, à destination du marché nord américain, chose que nous n'avions réussi à faire depuis des dizaines d'années. Tout cela constitue des progrès notables. Pour autant, le texte n'est de loin pas satisfaisant au moins sur 3 points majeurs.

 

D'une part, la notion de tribunal arbitral est inacceptable. C'est une atteinte à la souveraineté des Etats et de l'Union qui n'est pas tolérable, même s'il s'agit aujourd'hui de juges professionnels dont l'indépendance serait garantie. Il n'est pas acceptable que les multinationales puissent bénéficier du droit d'imposer aux Etats leurs propres règles alors même qu'elles ne subissent en aucune manière la responsabilité des conséquences dramatiques pour la santé et l'environnement de leur comportement. En second lieu, les questions environnementales climatiques n'ont en aucune manière été intégrées. Certaines études font apparaître un coût climatique très élevé du traité en parfaite contradiction avec les accords de Paris. En troisième lieu, les règles de protection sanitaire environnementale et sociale qui existent en Europe ne sont pas garanties sur la durée. Certaines professions et certains secteurs ont déjà évalué le coût en perte d'emplois du traité et il faut rappeler que la commission sociale du Parlement européen avait donné un avis négatif sur le traité. Dans les périodes de chômage massif que nous vivons, il est intolérable de signer un accord dont a priori il est établi qu'il ne créera pas d'emplois mais au contraire en détruira.

 

Mais ce traité doit maintenant être soumis aux Parlements des différents Etats et il est fort possible que certains d'entre eux refusent purement et simplement de l'entériner, un peu comme l'avait fait la Wallonie. Cette attitude pourrait être l'occasion de renégocier un certain nombre d'éléments pour faire des futurs traités des accords exemplaires. Cette renégociation devrait passer par la suppression des tribunaux arbitraux, la prise en compte des questions environnementales climatiques comme une donnée fondamentale et une analyse beaucoup plus fine des conséquences sociales que ce soit au Canada ou en Europe, de manière à faire du win/win et non pas du perdant/perdant. Ainsi, de symbole d'un mode de fonctionnement dont l'immense majorité des citoyens ne veut plus, ce traité pourrait devenir celui d'une autre forme de coopération entre les Etats, les entreprises et les citoyens.

 

Corinne Lepage

Avocate, Ancienne députée européenne Cap21, ancienne ministre de l'Environnement

Source : Huffington Post

http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/pour-il-est-encore-temps-de-renegocier-le-ceta/

 

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“La Ve République s’est transformée en prise de pouvoir par les partis.”

20 Février 2017, 20:02pm

Publié par Corinne Lepage

 Ce qu’il faut retenir de l’interview de Corinne Lepage sur RCF

 

L’ancienne Ministre de l'Environnement Corinne Lepage répond aux questions de Béatrice Soltner à l’occasion de la sortie de son ouvrage Tous président!. Pour elle, la politique est “plus nécessaire que jamais” dans un contexte de grande méfiance envers les institutions. Refusant le procès en populisme - “l’injure du populisme est un moyen de défense pour la classe politique pour qu’on ne l’attaque pas” - Corinne Lepage présente des solutions au déficit démocratique dont souffrent selon elle les institutions françaises et européennes. “Le populisme est beaucoup plus dans les solutions qui sont proposées que dans la critique du système”, assure-t-elle.

Selon Corinne Lepage, “il y a une critique de l’Europe qui est justifiée”. Elle évoque le “pantouflage” de certains hauts responsables de l’Union Européenne, tel José Barroso, ancien président de la Commission Européenne et désormais conseiller dans la banque américaine Goldman Sachs. L’ancienne eurodéputée fustige “une Europe qui s’est délitée” et fait valoir que “le Parlement Européen, qui est le seul organe démocratique (...) [dans l’UE],  a peu de pouvoir (...) au regard du Conseil [Européen] et de la Commission [Européenne]”. C’est pourquoi, selon elle, “on peut comprendre (...) [la] désaffection” des Européens pour la construction européenne.

 

Face au “ras-le-bol immense” des citoyens “à l’égard de la manière dont les décisions se prennent”, Corinne Lepage identifie différentes solutions, notamment les “nouvelles technologies de l’information et de la communication” ou encore l’usage du référendum. Elle soutient cette dernière solution à condition que les consultations soient “fréquent[e]s”, ce qui leur permet de ne pas être assimilables à de simples plébiscites, et à condition qu’il y ait des vraies campagnes d’information en amont du vote. Enfin, pour Corinne Lepage, “faire de la politique c’est se mettre à la disposition des autres” et donc la politique ne doit pas permettre de faire carrière. “Il faudrait un statut de l’élu”, continue-t-elle, ainsi que des possibilités de “mise en disponibilités” des salariés pour la vie publique. Elle exige également “qu’il y ait réellement des ministres de la société civile au gouvernement”.


Pour Corinne Lepage, la Ve République s’est “transformée en prise de pouvoir par les partis”. Interrogée à ce sujet sur sa volonté ou non de fonder une “VIe république”, comme l’exigent plusieurs candidats aux élections présidentielles, elle dit estimer que le pays est “dans une telle difficulté” qu’il est impossible pour le moment de “[s’]offrir le luxe d’être en phase de discussion sur une nouvelle constitution” pendant “deux ans”. Toutefois, elle affirme qu’il est souhaitable “de se donner le mandat d’un président qui veut changer la constitution”.

 

Écrit par JBeley aujourd'hui 2017 à 16h35 - Voir tous les verbatim de JBeley

Source : RCF

https://www.onair-alert.com/actu/544669/2017-02-20/corinne-lepage/rcf-

 

 

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#ParlonsVrai : jusqu’où l’impudence ?

16 Février 2017, 14:08pm

Publié par Corinne Lepage

#ParlonsVrai : jusqu’où l’impudence ?

Ainsi les députés viennnent-ils de voter une disposition qui met un terme à une jurisprudence constante de la Cour de cassation sur l’abus de bien social et sa prescription.

Les infractions dissimulées (généralement financières qu’il s’agisse de fonds publics ou de fonds privés) ont pour particularité de faire l’objet de montages sophistiqués, recourant souvent à des comptes offshore, dont l’objectif est évidemment de rester cachés. Leur découverte est donc très aléatoire, fruit de dénonciations, de divorce, de conséquences secondaires d’autres procédures etc. La Cour de cassation avait donc fixé un principe clair au terme duquel dans les affaires d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics ou privés, la prescription ne courait qu’à compter de la découverte et non pas de la commission d’infraction. Cette jurisprudence avait évidemment pour effet de rendre insécure la situation des délinquants qui ne pouvaient pas s’estimer tranquilles une fois passé le délai de prescription des délits qui était alors de 3 ans.

C’est ce principe que l’Assemblée nationale vient de renverser en créant un délai de prescription de 12 ans, ce qui est assez long, mais les exemples sont nombreux compris dans l’actualité pour constater que les faits peuvent mettre plus de 12 ans à être connus.

Ce vote qui correspond à une demande très ancienne et très constante d’une partie des chefs d’entreprise, arrange bien le monde politique. C’est inadmissible à plus d’un titre. D’une part, la délinquance financière fait l’objet d’une mesure de clémence alors que dans le même temps la prescription pour les autres crimes et délits est rallongée dans le temps. Le deux poids deux mesures s’impose donc comme une règle qui visiblement ne choque pas les parlementaires. En second lieu, ce vote intervient en plein Penelopegate, ce qui ne peut que conforter l’atmosphère nauséabonde qui enveloppe aujourd’hui la classe politique, renforçant encore un peu plus l’idée que celle-ci s’auto-protège et se vote les textes qui lui conviennent. A un moment où, au contraire, les députés devraient rechercher les moyens de recréer la confiance, de fixer des règles plus rigoureuses en accord avec la demande sociale, le signal qui est donné va directement en sens inverse. Enfin, cette manière de faire s’inscrit dans le « droit dans les bottes » qu’affichent un certain nombre d’élus. Ils ne sont pas comptables à l’égard des citoyens des sommes qu’ils gèrent et qui leur sont remises ; ils n’ont pas de compte à rendre du fait de la séparation des pouvoirs.

Tout ceci est totalement déconnecté du souhait de la société et surtout des pratiques des principales démocraties européennes. Ce vote est une faute politique majeure.

Vous connaissez mes engagements politiques, mais ma vie ne se limite pas à de la politique politicienne. Avocate, j’ai plaidé dans de nombreuses affaires liées à la défense de notre environnement. A travers de nombreux ouvrages j’ai décrypté le monde tel qu’il est et proposé des solutions pour améliorer certes notre environnement, mais aussi les conditions de vie de ceux qui le peuplent, de tous ceux qui espèrent mieux y vivre, de vous, de moi, de nous citoyens.

 

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